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Pas de doute : une nouvelle littérature est en train de naître en Afrique. Héritière de ses « grands ancêtres », certes, mais surtout extraordinairement vivante, dérangeante, foisonnante. Soucieuse de dire le monde, avec ses rythmes, son énergie, ses langages vrais. Littérature de l’exil, du métissage culturel, bousculant les idéologies identitaires, refusant de s’enfermer dans une quelconque « africanité », affirmant au contraire sa vocation universelle avec une belle vigueur, concassant, réinventant la langue française, jouant de toutes les stratégies narratives, à commencer par celles issues des traditions orales, bousculant les tabous : une Afrique nouvelle prend ici la parole. Très loin en vérité des clichés où on l’enferme encore.
Voici dix-huit auteurs, parmi les plus grands, de cette « nouvelle vague » d'auteurs africains en forme de déferlante.
- Michel Le Bris / Préface,
- Tanella Boni / Le paradis est toujours ailleurs (Côte d'Ivoire)
- Florent Couao-Zotti / L’ordinaire femelle de ta race (Bénin)
- Aida Mady Diallo / Dandara (Mali),
- Alpha Mande Diarra / Yopougon blues, ou Le Silence des marais (Mali),
- Ousmane Diarra / La côte d’Adam (Mali),
- Fatou Diome / Les loups de l’Atlantique (Sénégal),
- Boubacar Boris Diop / La Nuit de l’Imoko (Sénégal),
- Kossi Effoui / A vendre (Togo),
- Fatou Keita / Amour dans la tourmente (Côte d'Ivoire),
- Moussa Konaté / Dans les méandres du cœur (Mali),
- Alain Mabanckou / L’homme qui marcha sur la mer (Congo Brazza),
- Jamal Mahjoub / El Wathiq (Royaume-Uni-Soudan)
- Achille F. Ngoye / Frère de même père, même mère (RD Congo),
- Ludovic Obiang / D’où naît le chant des oiseaux (Gabon),
- Jean-Luc Raharimanana / La Ngita (Madagascar),
- Sami Tchak / L’adolescente (Togo),
- Abdourahman A. Waberi / Femmes somalies du Canada (France-Djibouti),
- Zoe Wicomb / La N2 (Afrique du Sud).