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"Outre-Mort" a été inspiré par un séjour que je fis en Côte-d'Ivoire comme professeur de Lettres, vers les années 60. Dans un suspense qui se présente comme un hommage délibéré à mon maître Thomas Narcejac - le héros lui aussi est à la recherche de "celle qui n'était plus" - j'ai essayé de traduire l'atmosphère de l'Afrique Tropicale au début de la décolonisation. L'histoire se déroule à Abidjan au moment de Noël, époque qui pour les Européens, j'en garde le souvenir, était très propice à la nostalgie. J'ai voulu souligner le décalage entre le maintien des symboles traditionnels de la fête (sapins enneigés, messes de minuit, etc.) et la touffeur pénible d'un climat particulièrement éprouvant en cette fin de décembre - le temps des flamboyants en fleur. L'Afrique décrite ici n'est pas paradisiaque, plusieurs des personnages l'évoquent de façon négative. L'auteur n'y porte pas de jugement, il a tenté de traduire au plus près la mentalité de beaucoup de Blancs qu'il y a fréquentés, venus sous ces latitudes lointaines pour y trouver l'argent, l'oubli ou l'aventure et qui avaient conscience de n'être que des exilés. (Jean-François Coatmeur)
Se déroule en Côte d'Ivoire, à Abidjan au tout début des années 60 : Rappelé d'urgence à Abidjan, un négociant en bois y apprend la mort de son épouse, noyée accidentellement. Le coup est dur à encaisser dans le climat étouffant de la Côte d'Ivoire à la saison des pluies, qui amoindrit défenses et volonté. Pourtant, certains indices l'amènent à mettre en doute la version officielle du décès. Avec son ami Max, il va tenter d'élucider l'affaire. L'enquête n'est pas sans risque, mais il ira jusqu'au bout, dans l'ambiance délétère de la colonie des années 60 où aucune avanie ne lui sera épargnée. D'incroyables surprises en cruels coups de théâtre, l'intrigue menée de main de maître entretient jusqu'au dénouement un suspens véritablement éprouvant.