Navigation dans la catégorie :

Vous êtes actuellement sur :

<< Retour
 DELAVIGNETTE Robert, RIESZ Janos  - Les paysans noirs

Plus de vues

  •  DELAVIGNETTE Robert, RIESZ Janos  - Les paysans noirs

DELAVIGNETTE Robert, RIESZ Janos (édition établie et présentée par)

Les paysans noirs

PU de Saint-Etienne - Saint-Etienne - 2011
ISBN: 9782862725734
(Longs-courriers)
213 p., postface de Janos Riesz - 12,4 x 19 cm

Disponibilité éditeur: Epuisé chez l'éditeur.


L'Offre de Soumbala

Référence Etat de l'exemplaire Disponibilité Soumbala Prix Commander
X47583 livre d'occasion, broché 5 à 8 jours
3,09 €
Chez Amazon

 Les Paysans noirs est un " roman paysan " qui raconte, à la première personne, la vie d'un administrateur colonial d'une région de Haute-Volta, dans l'Afrique française du début du XXe siècle. Adressé à l'" Amie " lointaine restée en France, ce " récit soudanais en douze mois " évoque, sur fond de rivalités ethniques, les résistances de la société paysanne aux changements impulsés par le régime colonial, qui s'efforce de moderniser l'agriculture traditionnelle. De sa première version (1931) à l'édition finale (1947), le texte change de nature : de récit ethnographique à tendance pastorale, il devient roman d'action, partagé entre le suspense d'un roman policier (investigations autour du meurtre du commandant français) et le combat pour le projet colonial, symbolisé par la construction d'une huilerie d'arachide.

 Témoignage majeur sur le milieu rural pendant la période coloniale et sur les fonctions exercées par un bon administrateur. Un bonheur  toujours égal à la relecture de ce journalier fin et sensible: un chef de circonscription dans le sud-ouest du Burkina écrit régulièrement à sa femme restée au loin et tente de lui expliquer sa tâche quotidienne ingrate: régler les petits conflits démèler les mensonges, amener les Gouins à prendre en main leur avenir face à leurs anciens maîtres, aussi développer la culture de l'arachide pour alimenter l'huilerie en construction. Comment faire comprendre à l'autre le plaisir pris malgré les difficultés, le bonheur du temps des mariages après la récolte, la fierté d'une affaire que l'on croît avoir réglée,  l'illusion que l'on faconne un peu le monde. Beaucoup de sagesse et d'humilité et l'un des meilleurs témoignages sur la part de lumière de la période coloniale

- Robert Delavignette (1897-1976) est l'une des figures les plus intéressantes et les plus attachantes de la colonisation française africaine. Démobilisé en 1919, il est commis aux affaires indigènes en AOF. Il intègre ensuite l'Ecole coloniale par la petite porte d'accès réservé aux fonctionnaires subalternes. Il servira successivement comme adjoint au commandant de cercle au Niger ( Tessaoua, Dosso), en Haute-Volta (Ouagadougou), puis comme commandant de cercle (Banfora). Il dirige en 1931 l'Agence économique de l'AOF puis entre au cabinet de Marius Moutet avant de devenir directeur de l'ENFOM en 1937. Haut-Commissaire au Cameroun en 1946-47 puis directeur des affaires politiques au ministère de la France d'Outre-Mer, poste où il tentera d'initier une politique coloniale novatrice. En désaccord avec le gouvernement sur la question indochinoise il démissionne en 1951 pour rejoindre l'ENFOM où il se remettra à enseigner jusqu'en 1962, année où il prend sa retraite.
Ses ouvages (romans et essais) sont remarquables et apportent un éclairage passionnant sur les visions d'un administrateur juste et progressiste sur ce qu'aurait pu être l'évolution de notre politique coloniale.

- Jànos Riesz, spécialiste de littératures africaines francophones, est professeur émérite à l'Université de Bayreuth (Allemagne).
 

Mon panier

Votre panier est vide.

Saint Louis Le blog Soumbala