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Cet ouvrage tente de défricher un espace encore à peu près vierge : celui d’une réflexion systématique sur l’ancrage empirique des énoncés dans les sciences sociales qualitatives. Dans la mesure où toute enquête de terrain (sous forme d’insertion prolongée du chercheur) produit des données discursives et observationnelles, on doit s’interroger sur la nature du lien entre le « réel de référence » et ces données, comme sur le lien entre ces données et les énoncés interprétatifs et autres « théories » figurant dans le texte écrit final.
Comment définir une « politique du terrain » ? Que signifie comprendre ou exprimer « le point de vue des acteurs » ? Sur quelles procédures repose l’observation ? Quelles sont les conditions de la rigueur dans les approches qualitatives ? Quel est leur régime de véridicité ou de plausibilité ? Quelle place accorder à la subjectivité du chercheur ? Peut-on minimiser les pièges de la sur-interprétation ou les biais des idéologies scientifiques ?
Ce livre s’adresse aux étudiants avancés, aux doctorants et aux chercheurs. Il propose, en termes accessibles et sans jargon, une réflexion de fond originale, solidement documentée et argumentée, appuyée sur quarante ans d’expérience de l’enquête de terrain.
Jean-Pierre Olivier de Sardan est professeur (directeur d'études) à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, et directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (France). Il vit et travaille au Niger, où il est un des membres fondateurs du LASDEL, une structure de recherche en sciences sociales qui regroupe une vingtaine de chercheurs béninois et nigériens autour de l'étude empirique, par des méthodes qualitatives de type socio-anthropologique, des diverses formes de délivrance et de gestion des services et biens collectifs ou publics.