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Contribution à l'étude des Bamiléké de l'Ouest CamerounA partir de : 0,00 €
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Porto-Novo. Nouvelles générations africaines entre leurs traditions et l'OccidentA partir de : 15,00 €
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Princes et serviteurs du royaume. Cinq études de monarchies africainesA partir de : 13,60 €
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L'histoire singulière de l'art BamoumA partir de : 12,00 €
Monumental travail entrepris à partir de 1958 par un spécialiste des bamiléké se trouvant, du fait des événements politiques, dans l'obligation de déplacer son champ d'investigation. C'est donc Foumban et le royaume Bamoum qui focaliseront pendant près de 20 ans toute l'énergie de Claude Tardits. Le résultat est à la hauteur de l'effort fourni.
lire l'hommage à Claude Tardits publié par Philippe Laburthe-Tolra dans la revue L'Homme 184 | octobre-décembre 2007 : Ethnicités ?
Claude Tardits (1921-2007), diplômé en droit et sorti de HEC, sera pendant la seconde guerre mondiale aviateur dans l'US Air Force. C'est la rencontre de Pierre Mauzé puis de Jean Lurçat qui lui feront rencontrer l'art et l'Afrique. Un moment directeur commercial chez Lip, il abandonnera ce métier pour retourner sur les bancs de la faculté et suivre l'enseignement de Claude Lévy-Strauss qui l'enverra poursuivre sa formation d'ethnologue aux Etats-Unis. Il obtient en 1954 un poste de chercheur au CNRS. Le virage africain est désormais pris: 2 ans au Bénin (étude des droits fonciers d'une palmeraie pour l'ORSTOM), puis à partir de 1957 Cameroun, pays bamiléké qu'il quittera chassé par la violence de la répression contre l'UPC pour s'installer à Foumban. Il consacrera 20 ans à l'étude du pays bamoum; création du pôle africaniste de la nouvelle université du Cameroun. En 1964 Claude Tardits devient directeur d'études à l'EPHE Ve section et président de cette section en 1975. Il participera aussi à la création du Musée Dapper.