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Epopée coloniale librement adaptée de la correspondance quotidienne et néanmoins authentique d'un jeune Sedanais, Léon-Emile Mercier, sergent fourrier dans l'armée française et chroniqueur obstiné de la conquête du Tchad (ou Ouangora) en 1900. Fable en noirs et blancs capable, telle une pirogue chargée, de faire glisser l'Histoire, qui décidément éternue, de Brazza à Kadhafi. Où l'on voit Léon, après la perte de l'Alsace-Lorraine, courir comme tous les (militaires) Français après sa croix (de guerre). Courir à en faire exploser son choeur de nègres. Courir se jeter dans la gueule du Lion. Courir sur le champ de bataille de Bir-Alali à travers les feux de salve du Lebel. Courir au regard vide des captives tripolitaines. Courir au tafia, au Pernod, parfois même au Moët-et-Chandon. Courir le risque de perdre son casque, sa couleur, sa peau. Courir après le courrier, le sel, les radis. Courir après l'encre, après l'eau après la guerre. La paix. ... toujours courir.
A la base: Les lettres authentiques adressées par un jeune engagé au Tchad en 1901 à son cousin resté en France pour lui raconter l'Afrique, les cannibales, les jours de dèche et ceux de bombance, les embuscades, les razzias, les touareg et à l'occasion les femmes qu'on leur prend….