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D'autres motifs que le goût de l'aventure ont pu inciter à l'expatriation... la vocation ? Dans ce sens, l'auteur retrace les événements qu'il a vécus au Congo Belge depuis 1949, comme jeune ingénieur agronome durant sa période de formation, dans l'exécution de ses tâches jusqu'à l'accès à un poste de commandement, avant le coup d'éclat en 1960 d'une indépendance bâclée et ensanglantée. Il faut quand même se rappeler que le pays état alors un modèle de progrès économique pour toute l'Afrique Noire ! Mais qui fut responsable de ce qui a si mal tourné ? Pourquoi de telles lacunes dans " le passage du témoin " ? Est-ce la faute des " assistants techniques " coloniaux ? Ou des nouveaux cadres politiques congolais ? L'administration coloniale avait cédé ses fonctionnaires aux autorités indigènes fraîchement promues, la plupart " vierges " de connaissances appropriées ; les " persistants " - pionniers de la coopération - ceux qui se sont évertués à rester dans la débâcle générale de 1960, ont dû oeuvrer dans un océan de déboires. " L'assistance technique ", fait " d'expatriés " ou " de conseillers ", naîtra difficilement du chaos et ses maigres résultats ne seront que la conséquence directe d'une confusion des rôles entre le politique et le technique. Sa période de croissance durera 10 années jusqu'à 1970 ; ensuite la dégringolade va s'amorcer en une diversification de " l'aide " internationale, multilatérale, bilatérale, etc, jusqu'à la désertion complète du terrain congolais trop miné…
Le témoignage intéressant d'un assistant technique belge persistant, c'est à dire étant resté en poste, avec un statut différent, après l'Indépendance du Congo Belge. Il nous propose un regard critique sur la position mal définie de cette forme de coopération et les problèmes qu'elle rencontre avec une jeune administration nationale mal préparée à ses nouvelles tâches, le tout dans un climat politique insurrectionnel…..