Navigation dans la catégorie :

Vous êtes actuellement sur :

<< Retour
 MANDIROLA Renzo, TRICHET Pierre (sous la direction de) - Lettres du Dahomey, correspondance des premiers Pères de la Société des Missions Africaines (Avril 1861 - Avril 1862)

Plus de vues

  •  MANDIROLA Renzo, TRICHET Pierre (sous la direction de) - Lettres du Dahomey, correspondance des premiers Pères de la Société des Missions Africaines (Avril 1861 - Avril 1862)

MANDIROLA Renzo, TRICHET Pierre (présentés par)

Lettres du Dahomey, correspondance des premiers Pères de la Société des Missions Africaines (Avril 1861 - Avril 1862)

Karthala - Paris - 2011
ISBN: 9782811105136
(Mémoire d'Eglises)
360 p. - 24 x 16 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 29,00 €

L'Offre de Soumbala

Référence Etat de l'exemplaire Disponibilité Soumbala Prix Commander
X47662 livres neuf et d'occasion, brochés, à partir de: 5 à 8 jours
25,99 €
Chez Amazon
Le 5 janvier 1861, trois prêtres quittent Toulon pour se rendre au Dahomey : un Italien, un Espagnol et un Français. Ils appartiennent à la Société des Missions Africaines (SMA), récemment fondée à Lyon, qui a reçu, cinq mois plus tôt, la charge d'évangéliser ce territoire. Ils savent qu'à leur arrivée, ils seront hébergés par le gérant de la factorerie française, bien implantée à Ouidah, qui jouit de la confiance du roi. 
On leur a dit aussi que le roi était d'accord pour qu'ils ouvrent une école, et qu'il y enverrait des élèves. Les choses ne vont pas se dérouler exactement comme prévu. L'un d'entre eux meurt pendant l'escale qu'ils font à Freetown (Sierra Leone). A Ouidah, ils apprennent que le roi ne leur permet de s'adresser qu'aux "Blancs", c'est-à-dire aux quelques familles de descendants d'anciens esclaves, plus ou moins métis, ramenés du Brésil depuis les années 1830. 
L'apostolat auprès des autochtones, de religion traditionnelle, leur est donc interdit. Mais il ne leur est pas interdit de soigner tous ceux qui se présentent... même les "non-Blancs". Quand leur renommée se sera un peu répandue, le roi lui-même leur enverra, d'Abomey, des "parents" à traiter... Les Pères s'engagent aussi dans le domaine de l'école, qui atteint vite les 50 inscrits. Parmi ceux-ci, ils en choisissent une douzaine, qui vont partager leur vie, à l'intérieur du fort, et auxquels ils vont assurer une éducation plus complète. 
Les missionnaires vont tenir leur supérieur de Lyon au courant de leurs découvertes, ainsi que de leurs faits et gestes, de leurs besoins et de leurs difficultés, grâce à des lettres qu'ils envoient, chaque mois, pour profiter du passage du bateau postal. Ces lettres sont conservées aux archives de la Société des Missions Africaines, à Rome. De temps à autre, le Père Borghero, responsable du Vicariat, écrit au cardinal Préfet de la Propagande, à Rome. 
Ces lettres sont conservées aux archives de la Propagande à Rome. C'est la première fois que ces lettres sont publiées presque intégralement, avec autant de notes de bas de page explicitant de nombreuses connaissances ou allusions qui échapperaient aux non-spécialistes. Mine précieuse d'informations sur le Dahomey de cette époque, elles constituent aussi un témoignage sur les débuts d'une Eglise qui allait bientôt adopter l'Evangile et produire la vivante communauté chrétienne qu'on observe de nos jours.

En janvier 1861, trois prêtres, les Pères Borghero, Fernandez et Edde quittent Toulon pur se rendre au Bénin. Le père Edde meurt en cours de route. Cet ouvrage rassemble les correspondances des 2 survivants (et principalement de Borghero) conservées aux archives de la propagande à Rome; elles constituent une source d'informations inestimable sur le Dahomey de la fin du XIXe siècle mais aussi un témoignane sur les tous débuts d'une Eglise africaine.

Renzo Mandirola est coordinateur des recherches sur l’histoire et la spiritualité SMA à Rome. Pierre Trichet est archiviste général SMA, à Rome.
 

Mon panier

Votre panier est vide.

Saint Louis Le blog Soumbala