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Il te faut partir à l'aubeA partir de : 6,70 €
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Climat de peurA partir de : 5,50 €
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Baabou roi, pièce à la manière de -en gros- Alfred JarryA partir de : 24,72 €
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Requiem pour un futurologueA partir de : 5,99 €
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IdanreA partir de : 55,00 €
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Du rouge de cam sur les feuillesA partir de : 8,90 €
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Cycles sombresA partir de : 10,00 €
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La ronde dans la forêtA partir de : 2,90 €
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Que ce passé parle à son présent: discours de StockholmA partir de : 38,00 €
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Fous et spécialistesA partir de : 7,99 €
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Aké, les années d'enfanceA partir de : 0,90 €
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Aké, les années d'enfanceA partir de : 9,32 €
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Une saison d'anomieA partir de : 7,98 €
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Le lion et la perleA partir de : 5,99 €
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Le maléfice des jacinthesA partir de : 1,49 €
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La danse de la forêtA partir de : 3,80 €
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Les gens des marais, suivi de Un sang fort et Les tribulations de Frère JéroA partir de : 8,00 €
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La routeA partir de : 4,90 €
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La mort et l'écuyer du roiA partir de : 6,99 €
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Ibadan, les années pagailleA partir de : 3,73 €
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La métamorphose de frère JéroA partir de : 2,96 €
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Les interprètesA partir de : 4,74 €
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Isara: périple autour de mon pèreA partir de : 7,60 €
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Cet homme est mortA partir de : 3,83 €
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La mort et l'écuyer du roiA partir de : 14,15 €
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Les interprètesA partir de : 8,49 €
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Une saison d'anomieA partir de : 3,49 €
Les Bacchantes constitue, pour Soyinka, une pièce « clairement subversive », mais aussi une « célébration de la vie, sanglante et tumultueuse », de la mort, « de l'ordre et du chaos ». Ce « banquet prodigieux, barbare », cette manifestation clairvoyante du besoin universel de l'homme de se mesurer avec la « Nature », le grand dramaturge nigérian l'a conçu, dans son adaptation, comme une « fête communautaire », mêlant musique, danse et chant. Frappé par la ressemblance de Dionysos et d'Ogun, dieu yoruba des métaux, du vin, de la création et de la guerre, Wole Soyinka oppose au despotique Penthée (« Je veux de l'ordre »), les Bacchantes et le peuple de Thèbes, les esclaves et les paysans. Ainsi, la Ménade Agavé déchire de ses propres mains son fils Penthée. Sang versé sur la terre nourricière, qui se transforme, finalement, en vin... Ponctué de chants traditionnels de louange yorubas ainsi que d'extraits de son long poème Idanre, écrit lors d'une nuit de pèlerinage au sanctuaire d'Ogun, ce drame rituel, fort bien traduit par Etienne Galle, est un magnifique hommage à la tragédie grecque autant qu'un superbe exemple d'un dialogue des cultures, audacieux et réussi.
Une réécriture de l'œuvre d'Euripide suivant les intuitions de la vision africaine de Soyinka qui transforme la tragédie d'un héros écrasé par le destin et les Dieux en un rite de communion de l'homme aux hommes et aux forces du monde.