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L'année des cyclonesA partir de : 0,90 €
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En chute libreA partir de : 0,75 €
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La tififi citronnelle qui n'entendait que le vent dans les champs de cannesA partir de : 3,08 €
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La maison qui marchait vers le largeA partir de : 2,87 €
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Ceux qu'on jette à la merA partir de : 3,80 €
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Le sang de l'AnglaisA partir de : 4,50 €
Île Maurice, février 1999. Un chanteur rasta est arrêté pour avoir fumé un joint en public. Sa mort en garde à vue, inexpliquée, provoque des émeutes d'une ampleur sans précédent. Tel est le contexte de ce récit surprenant, où la prose la plus réaliste plonge dans un monde d'images violentes et oniriques.
Ram et sa sœur, Santee, vivent avec leur mère dans un village hindou. Ce jour-là, Ram ne rentre pas. Santee part à sa recherche dans la « grande ville », Rose-Hill. Au cours de son errance, envoûtée par les détonations, les cris, le chaos, elle s'enfonce dans la nuit. Et dans le monde des adultes.
Au-delà des tensions ethniques, dont il trace le diagramme avec précision, Carl de Souza serre au plus près l'humanité de ces êtres abandonnés de tous et nous fait accéder à un monde qui ne connaît plus de limites.
Une bonne notice sur l'auteur mauricien natif de Rose Hill et son œuvre: Carl de Souza
Carl de Souza est né à Rose-Hill sur l'île Maurice en 1949. Sa jeunesse est marquée par l'indépendance de son pays proclamée en 1968 et dont il convoque le souvenir dans ce roman. Il est actuellement responsable du département arts et culture d'un grand groupe industriel mauricien. Outre Le Sang de l'Anglais (Hatier, 1993) et La maison qui marchait vers le large (Le Serpent à Plumes, 1996), il a publié deux romans à l'Olivier : Les Jours Kaya (2000) et Ceux qu'on jette à la mer (2001).