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 Collectif - Afrique (Collection Paul et Léon Sargos). De la pensée magique au miracle de l'art

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Collectif

Afrique (Collection Paul et Léon Sargos). De la pensée magique au miracle de l'art

F. Hazan - Paris - 2008
ISBN: 9782754102926
160 p. - 28 x 24 cm

Disponibilité éditeur: Epuisé chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 21,31 €

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Le fil conducteur de cet ouvrage et de l’exposition qu’il accompagne est de faire découvrir au visiteur le sens caché de l’art africain à partir d’une collection privée collectée en grande partie à la fin du XIX siècle et restée longtemps dans la même famille qui a continué à collectionner les art premiers. Il s'agit d'une sélection de 80 pièces, au sein d’une collection d'objets de cultes ou de cour, sculptures, tambours, masques.., de différentes régions d'Afrique, qui puise son origine dés la fin du XIX º siècle, dans la passion précoce pour l'art africain des frères Paul et Léon Sargos, propriétaires d'une exploitation au Congo . L’art pour l’art n’existe pas dans le monde tribal. Tout objet est sacré, habité par des esprits et possède une fonction bien précise dans son contexte social. Dans ces conditions, on peut se demander quel est le rôle de la beauté et pourquoi il y serait question d’art. C’est là qu’intervient le génie créateur de l’homme. Les premiers Occidentaux qui se sont trouvés au contact des sculptures « indigènes » ont eu, majoritairement, une réaction de désintérêt, alors que certains esprits curieux, dont les frères Sargos, ont pressenti qu’ils étaient en présence d’une forme d’art qui leur était nouvelle et qui méritait d’être comprise. Moins d’un siècle plus tard, on assiste au triomphe de l’art africain sur la scène internationale. La première partie est une introduction générale, présentée sous forme de lexique, qui offre des clefs de compréhension de l’art africain. Illustrations à l’appui, on y apprend, par exemple, ce qu’est un objet de culte ou un objet de cour ; la différence entre un fétiche, une statue d’ancêtre ou un reliquaire ; le rôle des sociétés secrètes et des cérémonies masquées ; ce qu’est un objet authentique, une copie ou un faux. La suite présente une sélection d’objets classés par régions et par ethnies. La première région est l’ « Afrique de l’Ouest » (Mali, du Burkina Fasso, de la Guinée Bissau, Guinée, de Sierra Leone, Libéria, Côte d’Ivoire, Ghana, Togo et Bénin). Cette classification est purement géographique, car les styles des différentes ethnies concernées sont sans rapport. Le domaine est si vaste et riche que nous ne pouvons que l’esquisser. La deuxième région est formée par un seul pays, le Nigéria, très productif, dont l’ouest est dominé par deux ethnies majeures sur le plan artistique, les YOROUBA et les IGBO, dont les œuvres peuvent être considérées comme des classiques. La troisième région est formée uniquement par le Cameroun, un pays surreprésenté ici par rapport aux usages. Les objets d’art des chefferies, bien que souvent considérés comme des oeuvres de qualité secondaire par les amateurs, laissent entrevoir des expressions d’une force rare pour un regard averti. Enfin, la quatrième région est appelée ici « Afrique centrale », bien qu’on ait regroupé sous ces termes un ensemble plus vaste, incluant en particulier l’ « Afrique de l’Est ». La raison est qu’on y trouvera une majorité de pièces en provenance de République l’ancien Zaïre) : la motivation de cette sélection tient à l’extraordinaire variété de masques colorés, affublés de fibres ou de raphia, dont l’inventivité reste sans pareil dans le domaine du surréalisme.

 Les œuvres majeures de la collection des frères Paul et Léon Sargos, propriétaires dans les Landes et planteurs au Congo français