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ASSIATOU, MINA KACI (avec la collaboration de) - Enlevée par Boko Haram

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ASSIATOU, MINA KACI (avec la collaboration de)

Enlevée par Boko Haram

Michel Lafon - Paris - 2016
ISBN: 9782749928234
205 p. - 14 x 22,6 cm

Disponibilité éditeur: Epuisé chez l'éditeur.


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 En avril 2014, le mouvement extrémiste Boko Haram fait son entrée sur la scène médiatique en capturant 276 lycéennes. La communauté internationale s'indigne et proteste mais n'arrête pas les intégristes qui sèment la terreur au Nigéria. 

Brillante élève de quatrième, Aïchatou suit les méfaits de Boko Haram sur Internet : " J'ai vu la vidéo où ils montraient les lycéennes capturées de Chibok. Je me disais que je subirais sûrement le même sort. " 
Le 24 novembre 2014, sa vie bascule lorsque les terroristes font main basse sur Damask, sa ville natale au nord-est du Nigéria... 
À 9 heures, des coups de feu retentissent.La mère d'Aïchatou se précipite dans l'école de sa fille ; elle sait que les guerriers sont là pour enlever les élèves jeunes et jolies. Toutes deux se réfugient chez sa sœur et son beau-frère, considéré comme l'un des sages du village. Pari réussi, les femmes y sont à l'abri pour la nuit. Il faut à présent se sauver et tenter de rejoindre le Niger. Mais la mère et la fille tombent tour à tour dans une embuscade au cours de laquelle Boko Haram enlève 400 femmes et enfants de Damask. 
Aïchatou raconte ici comment elle a été conduite dans une maison confisquée à ses propriétaires où,avec une quarantaine de jeunes filles, on l'a obligée à porter une tenue " plus conforme " à l'Islam, à un apprentissage intensif du Coran, aux travaux ménagers... Un rituel qu'elles ont suivi pendant trois semaines, jusqu'au jour de leur livraison à " l'époux ". Celui d'Aïchatou avait l'âge de son père. Elle a quitté une prison pour une autre. 
Aïchatoua dû s'efforcer à un comportement exemplaire pour éviter tout ennui, même si intérieurement elle refusait de se soumettre. Elle revient sur cette attitude qui lui a valu quelques minutes de liberté pour une balade, avec quatre de ses amies... L'occasion de s'enfuir, de rejoindre les frontières du Niger... et de retrouver sa famille. 
L'adolescente se souvient de son premier geste, après avoir recouvré la liberté : " J'ai retiré le long hijab et j'ai demandé à ce qu'on le brûle. "
- Aïchatou est nigériane et a quatorze ans.Elle est restée prisonnière du mouvement extrémiste Boko Haram pendant quarante-cinq jours, mariée de force et violée, fin 2014.

- MINA KACI est journaliste à L'Humanité.Elle a interviewé en exclusivité Aïchatou et sa famille.