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Isabelle Desperrier est veuve: son mari est mort d'un cancer de la face. Elle quitte la France pour rejoindre à Saint-Louis un jeune officier rencontré quelques mois plus tôt. Il n'est pas encore là et elle s'installe pour l'attendre. Il arrive, repart tout de suite en opération et est tué. Mais elle restera dans cette ville qu'elle a appris à aimer. Malgré un style manquant de simplicité, il y a de très bonnes descriptions de Saint-Louis et de ses habitants, de la société coloniale, des familles sénégalaises et spécialement des grandes familles métisses, des fêtes (Tabaski, baptêmes), des croyances, des cérémonies fétichistes; sont évoqués enfin ceux qui y ont vécu : René Caillié, le prince de Joinville, Faidherbe, Loti.
On lui doit également un article daté de 1931 sur la bibliothèque d'Ahmadou Bamba à Diourbel (avec des photos qui sont reproduites dans l'ouvrage de Cheikh Anta Babou - Le jihad de l'âme)