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Les côtes de l'Afrique sont représentées par des gravures de vues prises de bateaux: Ville de Saint-Louis du Sénégal vue du mouillage de Guet ; Fort de Lamsar, sur le Marigot de Lamsar ; Escale de traite de gomme chez les Maures Trarzas ; Fortin de Richard-Toll ; Fort de Dagana ; Fort de Bakel ; Cataractes du Félou du Haut-Sénégal, vues à vol d'oiseau ; Île et ville de Gorée vues du mouillage, effaçant le grand baobab de Dakar par la pointe nord, etc….
L'ouvrage comporte également des récits d'exploration avec de nombreuses références à l'esclavage
Les côtes occidentales d'Afrique entre le Sénégal et l'Équateur se divisent comme il suit : Côte de Sénégambie, depuis Saint-Louis du Sénégal jusqu'au Cap Roxo ou la Cazamance, [.] Côte des Bissagos [.], Côte d'Ivoire, depuis le Cap des Palmes jusqu'au Cap des Trois-Pointes [.], Côte de Bénin, depuis le Cap Saint-Paul jusqu'au Cap Formose, Cap de Calebar, depuis le Cap Formose jusqu'à Camroons, Côte du Gabon, depuis Cameroons jusqu'à l'Équateur [.].
Louis-Edouard Bouët-Willaumez (1808-1871) né Bouët est le neveu de l'Amiral Willaumez qui l'adopte en 1844. Après navale il sera envoyé au sénégal comme lieutenant de vaisseau, remonte le fleuve sur l'aviso L'Africain, cabote le long des côtes sur La Malouine et traque et réprime la traite négrière. Il sera Gouverneur du Séngal de 1842 à 1845. De 1848 à 1850, capitaine de vaisseau, il commande les 14 bâtiments de la divison navale des côtes occidentales d'Afrique et fonde Libreville en 1849. La suite de sa carrière sera européenne et il sera amiral et sénateur.