Navigation dans la catégorie :

Vous êtes actuellement sur :

<< Retour
 HOUNSOUNON-TOLIN Paulin - Afrique, la voie du cannibalisme culturel. A la recherche de la source commune identitaire de l'Afrique

Plus de vues

  •  HOUNSOUNON-TOLIN Paulin - Afrique, la voie du cannibalisme culturel. A la recherche de la source commune identitaire de l'Afrique

HOUNSOUNON-TOLIN Paulin

Afrique, la voie du cannibalisme culturel. A la recherche de la source commune identitaire de l'Afrique

L'Harmattan Cameroun - Paris - Yaoundé - 2012
ISBN: 9782296559042
244 p. - 24 x 16 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 26,00 €

L'Offre de Soumbala

Référence Etat de l'exemplaire Disponibilité Soumbala Prix Commander
X49122 livres neuf et d'occasion, brochés, à partir de: 5 à 8 jours
23,47 €
Chez Abebooks
L'Histoire, pour ne pas être simplement événementielle, doit avoir une longueur et une largeur longues et larges à la fois, c'est-à-dire, durée et spatialité. Or, durée et spatialité, la romanité, source commune identitaire de l'Europe, les avait suffisamment eues. L'Europe d'aujourd'hui s'alimente de sa romanité depuis la période républicaine et impériale. Et quelle est la source commune identitaire de l'Afrique identifiable au classicisme européen ? L'absence de groupes ethniques en France, malgré ses nombreux parlers régionaux, par exemple, est la conséquence de la durée et de la spatialité de l'histoire commune de ce pays. 
Et si "l'Afrique n'a pas d'histoire" visait de tels exemples ? Et, étant donné l'impossibilité qu'Homère et Virgile ne comportent des brins d'éléments venus des Barbares, le classicisme, source commune identitaire de l'Europe, ne peut nullement signifier le propre de l'Europe. Mais l'élite universitaire européenne a compris tout cela et proclame dignement l'inexistence du propre de l'Europe, qui ne peut être que l'appropriation de ce qui lui est étranger, et l'inexistence du non-européen également, le monde entier étant infecté de phénomènes venus d'Europe. 
D'où la secondarité culturelle qui invite au cannibalisme culturel. Aucune civilisation n'ayant une origine absolue, toute culture se nourrissant de celles qui l'ont précédée et toute civilisation étant également du sclérosé, qui est la fin ultime de toute culture, la disparition de l'une contient en germe la naissance de l'autre. L'Afrique a donc intérêt à être un continent contenant, comme l'Europe. 
Et l'échec de l'auto-déterminisme linguistique de l'Inde montre à l'Afrique qu'une langue internationale étrangère, fût-elle celle du colonisateur, peut bien faire l'affaire d'une nation en matière d'unité et de cohésion nationales.
Sommaire:
Introduction

I - DEVOIR EPISTEMOLOGIQUE UNIVERSEL ET EVIDENCE HISTORIQUE
- La question du postulat d'une épistémologie propre au continent noir et le devoir épistémologique universel,
- Evangélisation de l'Afrique et d'ailleurs : mêmes histoires,
- Mission sociale du philosophe et la construction de l'union et de l'identité africaines.

II - LA VOIE DU CANNIBALISME CULTUREL POUR L'AFRIQUE
- Sauvegarde de l'identité africaine face à la mondialisation comme une question de cannibalisme culturel et de rhétorique du marketing culturel,
- Orphée noir et la négritude comme oubli de la loi du cannibalisme culturel, et ignorance de l'identité culturelle par rapport à l'autre,
- Promotion des parlers ethniques et régionaux comme contraire à l'idée de nation.

III - CONNAISSANCE COMME MEILLEURE ACTION
- Chapitre préliminaire Europe comme exemple de continent "contenant",
- "Noms de personnes comme programme de vie et moyen d'éducation chez les Fon du Bénin",
- Rémanence de la magie et de l'irrationnel dans la science et le christianisme,
- De la polypharmacie traditionnelle au principe du déterminisme médical,
- Education et développement: rôles possibles de la démographie scolaire et de l'alphabétisation.

Conclusion générale: Où trouver la source identitaire commune africaine ? Ou de la secondarité culturelle.
Paulin Hounsounon-Tolin, né au Dahomey, est maître de conférences, docteur en philosophie de Paris-I Panthéon- Sorbonne, sous la direction de Rémi Brague, membre de l'Académie, et docteur en sciences de l'éducation de Montpellier III Paul-Valéry, sous la direction de Richard Etienne. Enseignant à l'université dAbomey-Calavi, au Bénin, il est chrétien d'obédience catholique, marié et père de deux enfants.