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En octobre 2003, la ville de Saint-Louis allait être engloutie par la montée des eaux du fleuve Sénégal. Il fallait rapidement trouver une solution pour sauver la ville et des vies humaines. C'est ainsi que les pouvoirs publics et les autorités communales ont pris la décision de créer un canal de délestage sur la Langue de Barbarie (LB). Cette brèche, de 4 m. au départ, a atteint 5200 m. de large en février 2015, changeant les caractéristiques biophysiques de la zone. Les terres du Gandiol qui étaient jadis propices au maraîchage sont affectées par la salinisation à cause de l'intrusion du biseau salé. Les villages de Doun Baba Dièye et de Keur Bernard ont disparu, plusieurs pirogues ont chaviré au niveau de la brèche, entraînant plusieurs pertes en vies humaines. Les riverains de la Lagune de Mboumbaye sont pris au piège des flots de l'océan Atlantique. C'est dans ce contexte qu'une équipe de chercheurs du Laboratoire Leïdi « Dynamiques des territoires et développement » de l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, s'est engagée pour une meilleure connaissance du phénomène de la brèche et de ses implications. »
- Dr. Amadou Abou Sy,
- Dr. Ansoumana Bodian,
- Cheikh Ahmed Tidiane Faye,
- Souleymane Niang,
- Mariama Diop,
- Mariétou Ndiaye.