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MURAZ Gaston, (docteur)

Sous le grand soleil, chez les primitifs. Images d'Afrique Equatoriale

Imprimerie Paul Brodard - Coulommiers - 1923
197 p. avec une carte et 80 planches h.t. en héliogravure, préface de Pierre Mille - 23 x 17 cm

Disponibilité éditeur: Epuisé chez l'éditeur.


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La première et luxueuse édition des poèmes du Docteur Muraz, grande figure de la mise en place d'une lutte structurée contre les grandes endémies, et en particulier contre la maladie du sommeil. Sans aucun doute un des plus extraordinaires monuments de littérature coloniale française. Chaque poème - ils portent sur des sujets aussi variés que les femmes à plateaux, le Hyondo (initiation sara), les fibromatodes ou la célébration de la beauté noire - est illustré de photos, souvent très belles et toujours témoignage important de l'époque. La plupart de ces photos et poèmes seront incluses dans l'ouvrage intitulé Satyres de l'Afrique noire qui sera publié plus de 20 ans plus tard et comprendra des textes complémentaires portant en particulier sur des considérations médicalo-ethnographiques (maladie du sommeil, excision, cache-sexes, etc..). Notons ainsi quelques moments jubilatoires à lire au coin du feu comme la célébration du Caïman: Caïman vert, vieux criminel, Je ne regrette pas la balle Qui s'échappa de mon Lebel… ou encore la Ballade des petites filles de M. qui arrosent (en tenue d'Eve) le jardin avec la bouche que nous vous laisserons découvrir (Pfou, pfou les petits arrosoirs qui font pousser les radis noirs…)

Gaston Muraz (1887-1955) est un médecin colonial français diplômé du Pharo en 1908. Il dirigera en AEF de 1928 à 1931 la lutte contre la maladie du sommeil à partir de Fort-Archambault. Puis dirige à partir de 1939 le service général autonome de la maladie du sommeil qui couvre les 18 colonies françaises d'Afrique à partir de Bobo-Dioulasso. Son dynamisme et ses positions dérangeantes provoqueront (comme pour Jamot) sa mise à la retraite anticipée en 1942 au profit de fonctionnaires grisâtres mais respectueux….
 

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