Votre panier est vide.
Scandalisées ou désarmées, les sociétés occidentales restent interdites face aux pratiques de mutilations génitales féminines, et plus particulièrement face à l’excision perçue comme traumatisme appelant réparation. Depuis plusieurs années, un éminent chirurgien pratique ainsi des opérations reconstructrices sur des patientes désireuses de modifier le réel de leur corps. Or, à quel point cet acte permet-il aux femmes de s’épanouir et de se redécouvrir? Une intervention physique est-elle seule capable de panser la psyché? Sinon, pourquoi et comment la rendre efficace? Quel dispositif doit l’accompagner? Des interrogations vers lesquelles s’oriente l’essai psychanalytique de Julie Quiquempois qui, tout en évaluant les incidences psychiques de l’excision, questionne la toute-puissance de la chirurgie contemporaine, en particulier lorsqu’elle touche au sexuel.