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Dans l’historiographie africaine d’aujourd’hui, lorsqu’on parle de l’esclavage, l’attention se porte particulièrement sur le courant transatlantique, qui éclipse de ce fait les autres aspects du phénomène. Au contraire, cet ouvrage tiré de la thèse de doctorat d’Etat de Harris MEMEL-FOTÊ, met plutôt l’accent sur l’existence de l’esclavage dans les sociétés lignagères de la forêt ivoirienne. L’auteur s’intéresse au mode de production des esclaves, aux motifs qui inspirent l’acquéreur, et aux formes de résistances pratiques. Cet ouvrage constitue à la fois « une pièce inestimable au délicat dossier, qui fait actuellement débat en France et ailleurs dans le monde, sur l’esclavage et les traites négrières et qui met en jeu les revendications identitaires parmi les diasporas d’origine africaines anciennes ou plus récentes ; et une importante contribution à une nécessaire mise en regard entre pratiques esclavagistes d’autrefois et trafics d’êtres humains (…) d’aujourd’hui » (Jean-Pierre DOZON). La contribution originale de cet ouvrage est d’amener lecteurs et chercheurs à une refonte générale des conceptions sur l’esclavage, trop marquées jusqu’à présent par un certain « économisme ».
Monumental ouvrage directement issu de la thèse de l'auteur
- Questions de méthode : les options préliminaires
- Le procès de production d'esclaves : nature, forme et aperçu historique
- Les esclaves dans la société : exploités absolus et instruments de glorification
- Les effets de l'esclavage et la signification de sa croissance au XIXe siècle