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Recueillis par Marcel Griaule au cours d'une mission ethnologique et linguistique à la fin des années 1920, les silhouettes et graffiti rassemblés dans cet ouvrage, dont Marcel Mauss assura l'introduction, nous offrent une vision inédite de l'art abyssin passé, resté longtemps mal connu.
Découverts dans des églises du Godjam, province isolée de l'ancien empire éthiopien, ces dessins et peintures sont l'oeuvre et l'unique moyen d'expression de jeunes garçons qui, la tradition voulant alors que l'écriture soit réservée aux seuls prêtres et chantres, utilisaient en cachette les murs sacrés des édifices religieux comme supports à leur vision du monde.
Réalisés sur du bois ou de la pierre, et à l'aide souvent de simples morceaux de charbon, de craie ou parfois au couteau, ces dessins étonnent pourtant par leur modernité. Fraîcheur des traits et élégance des lignes caractérisent les silhouettes, montrées surtout dans des scènes de la vie courante, tels les jeux, les travaux des champs, les constructions d'habitations... Plus caricaturaux et emprunts d'humour, les graffiti illustrent avant tout des personnages et animaux, et sont généralement inspirés des scènes religieuses officielles.
Outre l'intérêt ethnologique et sociologique certain qui se dégage de ces représentations, on retient surtout leur richesse, leur innovation et leur intemporalité qui combleront tous les amoureux, amateurs ou professionnels, d'art graphique.
Une vision inédite de l'art abysssin à travers les silhouettes et grafiti collectés par Marcel Griaule dans les églises du Godjam où, réalisés en cachette, ils représentaient la seule voie d'expression des jeunes, l'écriture étant alors réservée aux prètres
Marcel Griaule, né en 1898 et mort en 1956, compte parmi les plus grands ethnologues de ce siècle. Initié par Marcel Mauss, il entreprit une première mission en 1927 en Ethiopie, puis obtint le vote d'une loi spéciale pour la fameuse mission Dakar-Djibouti en 1931. Par la suite, il fera de nombreux séjours sur le terrain, dans différentes régions d'Afrique, surtout chez les Dogon. Titulaire de la première chaire d'ethnologie créée en France à la Sorbonne en 1942, il devint en 1947 conseiller de l'Union française.