Navigation dans la catégorie :

Vous êtes actuellement sur :

<< Retour
 BAUMGARDT Ursula, DERIVE Jean (sous la direction de) - Littérature africaine et oralité

Plus de vues

  •  BAUMGARDT Ursula, DERIVE Jean (sous la direction de) - Littérature africaine et oralité

BAUMGARDT Ursula, DERIVE Jean (sous la direction de)

Littérature africaine et oralité

Karthala - Paris - 2013
ISBN: 9782811110178
168 p. - 21,5 x 13,4 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 18,00 €

L'Offre de Soumbala

Référence Etat de l'exemplaire Disponibilité Soumbala Prix Commander
X60610 livre neuf, broché ou format Ebook (13,99 €) 5 à 8 jours
18,00 €
Chez Decitre

 L’oralité a été convoquée dès l’origine par la critique comme l’un des critères d’approche privilégiés de la production littéraire africaine. Celle-ci aurait trouvé en cette source patrimoniale l’un des ferments de sa spécificité.

Mais, en près d’un siècle, les littératures africaines écrites ont considérablement évolué dans leur esthétique comme dans leur thématique et les littératures orales aussi. La relation entre les deux champs ne saurait donc avoir été la même tout au long de ces années.
L’identification de l’oralité dans la production écrite en des genres traditionnellement étrangers à ce type de culture – qu’il s’agisse de romans, de pièces de théâtre ou de poèmes – peut se manifester sous diverses modalités : évocation thématique, collage de genres oraux dans le corps du texte, structure rhétorique, etc. On peut en outre se demander dans quelle mesure la présence de ces différents traits d’oralité dans les oeuvres écrites est consubstantielle à la création littéraire africaine et si elle ne relèverait pas plutôt de postures idéologiques.
L’étude de la relation entre littérature et oralité ne saurait, par ailleurs, se borner à l’examen des traces de culture orale dans l’écriture. On peut aussi partir des oeuvres orales patrimoniales pour voir dans quelle mesure elles relèvent de la littérarité ou si elles ne sont pas en train d’évoluer vers des formes qui les rapprochent de la littérature écrite.

 L’étude de la relation entre littérature et oralité ne saurait, par ailleurs, se borner à l’examen des traces de culture orale dans l’écriture. On peut aussi partir des oeuvres orales patrimoniales pour voir dans quelle mesure elles relèvent de la littérarité ou si elles ne sont pas en train d’évoluer vers des formes qui les rapprochent de la littérature écrite.

Sommaire:
Introduction

I. Les sources orales de la littérature écrite en Afrique
Le cas du roman francophone
- Marie-Rose Abomo-Maurin / L’oralité, source de rénovation des techniques romanesques dans l’A-Fric de Jacques Fame Ndongo,
- Ehora Effoh Clément / Les « nouveaux habits » de l’oralité chez les romanciers ouest- africains de la seconde génération,

Le cas du roman anglophone
- Françoise Ugochukwu / Les leçons de Tortue, de Chinua Achebe à Chimamanda Ngozi Adichie,

Le cas du roman en langues africaines
- Aoudé Ali et Jean Derive / Présence de l’oralité dans la production écrite : le proverbe dans la littérature contemporaine hausa,
- Mélanie Bourlet / Roman peul et oralité.

Le cas de la poésie francophone
- N’guettia Martin Kouadio / Configurations et fonctionnements de l’oralité dans D.E.J.A.V.U de Noël X Ebony.

II. Littérarité et littérarisation de la littérature orale aujourd’hui
Un exemple du Maghreb
- Amar Ameziane / L’oralité en Kabylie : une oralité de plus en plus médiatisée.

Deux exemples d’Afrique centrale
- Serenah Tomba / La devise dans la société punu du Gabon : simple production verbale ou genre littéraire ?
- Kelly Marlène Milébou Ndjavé / Pierre-Claver Akendengué et l’art de chanter le conte (Gabon).
Ursula Baumgardt est professeur à l’Inalco et membre du Laboratoire Langage, langues et cultures d’Afrique noire (LLACAN, Inalco, CNRS, PRES Sorbonne-Paris Cité). Jean Derive est professeur émérite de littérature générale et comparée de l’université de Savoie et membre du LLACAN.
 

Mon panier

Votre panier est vide.

Saint Louis Le blog Soumbala