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Les classes politiques africaines ont choisi, au lendemain des indépendances, de reproduire le cadre territorial hérité de la colonisation et ont entériné le principe de l’État-nation. Ce dernier contredit la plupart des ressorts politiques, économiques, culturels des sociétés africaines. Mais il a aussi fait l’objet de processus d’appropriation souvent massive, et toujours créative, de la part de l’ensemble de leurs acteurs.
Les classes politiques africaines ont choisi, au lendemain des indépendances, de reproduire le cadre territorial hérité de la colonisation et ont entériné le principe de l’État-nation. Ce dernier contredit la plupart des ressorts politiques, économiques, culturels des sociétés africaines. Mais il a aussi fait l’objet de processus d’appropriation souvent massive, et toujours créative, de la part de l’ensemble de leurs acteurs.
Introduction
1 - L’espace historique de l’Afrique occidentale et saharienne
* Des empires aux États-nations postcoloniaux
- Historicité et gouvernance contemporaine au Mali
* Zones commerciales et gains marginaux
* Le legs de l’esclavage
- La mémoire historique dans le royaume d’Oku, au Cameroun
* Situations et moments d’historicité
- Le moment Sida
* Les terroirs historiques
- Le terroir historique de Djenné, au Mali
* La combinatoire conflictuelle du bassin du lac Tchad
2 - Le moment de l’État colonial
* Les trois grandes transformations de l’ordre colonial
* L’appropriation de l’État colonial par les sociétés africaines
* La réinvention de l’État colonial par les sociétés africaines
3 - La gouvernance par le bas
* Persistance et contraintes des pratiques de mobilité
- La politique de la vache au Mali
* Les nouvelles formes de la participation civique
4 - Vers un « gouvernement dans la violence » ?
* Dissidence économique et unité nationale au Mali
- Ibrahima Poudiougou est doctorant à l’Université de Turin,
- Giovanni Zanoletti est doctorant à l’Université Paris-Nanterre.