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Le besoin d'empathie n'a jamais été aussi grand, à hauteur de la réponse nécessaire à la peur de l'autre et aux appels à son rejet, dans les urnes tout comme dans la rue. Ce que peut en dire l'anthropologue (ou l'ethnologue, c'est-à-dire l'anthropologue lorsqu'il mène ses enquêtes de terrain) n'est pas de l'ordre du jugement, de l'indignation ou de la compassion. C'est le récit d'une expérience : le monde vu depuis le lieu qu'occupent celles et ceux que Michel Agier rencontre, sur son « terrain ». Tout commence donc par la décision d'une rencontre, puis d'un échange et enfin d'une description du monde sans début ni fin, comme un exercice à la fois utile, permanent et accessible à toutes et tous. Tout ce qu'il peut comprendre, le savoir qu'il peut produire et transmettre, l'anthropologue le doit à l'histoire renouvelée d'une rencontre et d'une relation qui s'établit avec le monde qu'il découvre. Une relation qui, par méthode, le conduit vers l'empathie, seul moyen d'échapper aux préjugés et aux idées reçues.