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Comment stopper l'hémorragie qui affaiblit le continent africain vidé, chaque jour un peu plus, de ses forces vives ?
Pour Omar Ba, l'immigration n'est pas simplement un sujet polémique. Sénégalais venu en France au péril de sa vie, il dénonce aujourd'hui la ritournelle sans fin des manifestations de sans-papiers, s'insurge contre les partisans d'une régularisation massive, et une opinion publique qui choisit l'émotion plutôt que l'action.
Son message est très clair : si nous continuons à cultiver le mythe de l'Eldorado - des soi-disant très bonnes conditions de vie dans les pays occidentaux -, nous n'éradiquerons jamais cette précarité qui pousse des milliers d'immigrés africains à s'endetter pour envoyer de l'argent à leur famille restée au pays. Pour lui, les régularisations massives ne sont pas une solution durable : l'Espagne, en une quinzaine d'années, a régularisé près de 2 millions de personnes. Il reste pourtant aujourd'hui 1,5 million de clandestins dans ce pays. Omar Ba dévoile ainsi la face cachée de l'immigration, celle que beaucoup d'associations humanitaires en France ne voient pas, ou refusent de voir.
Après le succès de Je suis venu, j'ai vu, je n'y crois plus, Omar Ba nous livre une analyse pertinente qui apporte un souffle nouveau dans le débat sur l'immigration.
Un texte surprenant et passionnant, à contre-courant des idées bien-pensantes.
Voilà un discours qui apporte un peu d'air nouveau à un débat bien fatigué
Né en 1982 à Thiès au Sénégal, Omar Ba étudie la sociologie à Saint-Étienne, puis à l'EHESS jusqu'en 2006.