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Voilà un ouvrage qui aura incontestablement fait date. Il y a vingt ans, les auteurs, Jean-Louis Paudrat, Lucien Stéphan, Françoise Stoullig-Marin, mobilisés autour de Jacques Kerchache, tentaient la synthèse qui manquait jusqu’alors sur l’art africain et qui était évidemment attendue dans la collection « L’Art et les grandes civilisations ». L’entreprise précédait toutes les publications globales ou partielles réalisées au cours des années 1990 autour d’expositions sur les arts africains. Avec l’ouverture du musée du quai Branly, une édition totalement remaniée et enrichie d’une centaine de pièces s’imposait. La plupart d’entre elles proviennent de ce nouveau musée, mais aussi de musées allemands, anglais ou américains. Donner à voir l’art africain dans son contexte artistique même, c’est le principe qui guide l’approche ici proposée. Les œuvres ne sont pas perçues de manière isolée mais confrontées les unes aux autres, ce qui permet d’appréhender par le jeu des oppositions et des similitudes, des redondances et des variations, l’univers dont elles émanent et ce qu’elles en représentent. Loin de la contemplation dévote ou de la curiosité purement ethnographique, ce livre offre une approche globale sur la sculpture africaine en abordant aussi bien les questions de style que celles des fonctions. Cet ouvrage, entièrement remis à jour et enrichi, restera sans rival et assurément encore une référence.
Il y a vingt ans, les auteurs tentaient la synthèse qui manquait jusqu’alors sur l’art africain. Avec l’ouverture du musée du quai Branly, une édition totalement remaniée et enrichie d’une centaine de pièces s’imposait.
Sommaire:
Vingt ans plus tard par Germain Viatte
Introduction par Jean-Louis Paudrat
LA SCULPTURE AFRICAINE : ESSAI D’ESTHETIQUE COMPAREE par Lucien Stéphan
I. Le regard-pilote
Méconnaissances
Termes, significations, concepts
II. L’hypothèque naturaliste
Représentation des proportions et proportions de la représentation
Représentation de l’espace et espace de la représentation
La représentation de l’individu
L’expression et la représentation de l’expression
III. L’approche fonctionnaliste
Formes et fonctions
Fonction et représentation
Présence et pouvoir
Le fonctionnalisme et la production artistique
IV. Le plaisir de voir
Orientation : l’ethnologue et l’esthète
À la recherche d’une esthétique africaine
Les formes
UN PARCOURS INITIATIQUE par Jacques Kerchache
Les objets de surface
L’artiste africain
LES PRINCIPALES ETHNIES par Françoise Stoullig-Marin
Bibliographie
Glossaire
Index
Vingt ans plus tard par Germain Viatte
Introduction par Jean-Louis Paudrat
LA SCULPTURE AFRICAINE : ESSAI D’ESTHETIQUE COMPAREE par Lucien Stéphan
I. Le regard-pilote
Méconnaissances
Termes, significations, concepts
II. L’hypothèque naturaliste
Représentation des proportions et proportions de la représentation
Représentation de l’espace et espace de la représentation
La représentation de l’individu
L’expression et la représentation de l’expression
III. L’approche fonctionnaliste
Formes et fonctions
Fonction et représentation
Présence et pouvoir
Le fonctionnalisme et la production artistique
IV. Le plaisir de voir
Orientation : l’ethnologue et l’esthète
À la recherche d’une esthétique africaine
Les formes
UN PARCOURS INITIATIQUE par Jacques Kerchache
Les objets de surface
L’artiste africain
LES PRINCIPALES ETHNIES par Françoise Stoullig-Marin
Bibliographie
Glossaire
Index
Jacques Kerchache (1942-2001) est français, collectionneur et marchand d'art primitif qui ouvre en 1960 une galerie rue des Beaux-Arts à Paris dans laquelle il semble avoir fait adopter l'expression "Arts premiers". Il sera en 1978 conseiller du président Senghor pour le projet de musée des civilisations noires de Dakar. Rencontre de Jacques Chirrac à l'Île Maurice en 1990 dont il devient l'interlocuteur privilégié pour les arts premiers. Participe à l'ouverture ,au Louvre, du Pavillon des Sessions en 2000 et se voit confier la conception d'un musée des arts premiers (qui sera le Musée du Quai Braly). Personnage controversé (marchand inspiré ayant promu l'art africain ou simple pilleur de biens culturels suivant les regards portés) il meurt 6 ans avant l'ouverture du Quai Branly.
