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Largement consommé dans toute l'Afrique subsaharienne, le manioc reste cependant une plante mal aimée, historiquement associée aux moments tragiques de la traite, appauvrissant les sols, à la toxicité plus ou moins grande suivant les variétés et de pauvre valeur nutritive. Cet ouvrage, sur la base d'enquêtes pilotes et d'expériences de terrain menées au Rwanda et au Burundi montre qu'une exploitation judicieuse du manioc et de ses multiples potentialités peuvent faire de cette plante non seulement un palliatif aux jours de disette mais aussi un véritable facteur de développement économique. Il débouche sur une proposition de programme de valorisation du manioc pouvant accroître la sécurité alimentaire, améliorer et diversifier le régime alimentaire des populations et créer de nombreux emplois non agricoles