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L'empire peul du Macina. Volume 1: (1818-1853)Indisponible
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L'empire peul du Macina. Volume 1: (1818-1853)Indisponible
D'ascendance rurale et élevé à la campagne, l'auteur n'avait qu'une seule ambition : réaliser son rêve d'enfance en se consacrant entièrement à l'étude des sciences naturelles. Élève à l'École Polytechnique en 1938, sous-lieutenant pilote dans l'armée de l'Air durant la drôle de guerre, étudiant à la Sorbonne sous l'occupation, il est arrêté et contraint par les Allemands à travailler dans une usine en Tchécoslovaquie, avant d'être finalement libéré par l'Armée Rouge. À peine rentré en France en 1945, il est traité comme déserteur en temps de guerre et assigné à résidence surveillée. Il mène dès lors une existence marginalisée et accepte d'aller fonder un laboratoire de recherche sur les bords du Niger à Diafarabé (Mali). Il y passe une douzaine d'années, intégré dans une communauté villageoise d'Africains dont il adopte le mode de vie, la langue et la mentalité. Fort de ses expériences, il apporte un témoignage vécu de la plus grande originalité sur la fin de la période coloniale en Afrique de l'Ouest, la rupture des nouveaux États avec la métropole, la coopération internationale, les espoirs et les déceptions qui s'ensuivirent. Après de multiples épisodes cocasses ou inattendus, il quitte le Mali pour aller fonder au Tchad un laboratoire d'Hydrobiologie. En 1964, fatigué de cette existence passionnante et aventureuse, il décide de refaire sa vie en France, comme chercheur et enseignant.
Ce récit autobiographique retrace les 12 années que l'auteur a passées pour l'IFAN de Théodore Monod à Diafarabé à l'entrée du delta central du Niger au Mali , au sein d'une communauté peule dont il adopte le mode de vie, la langue et la mentalité. En allant fonder un laboratoire de recherche sur les bords du Niger, il réalise aussi son rêve d'enfance: celui de se consacrer aux sciences naturelles. L'auteur nous livre un témoignage vécu sur la fin de la période coloniale en Afrique de l'Ouest, la rupture des nouveaux Etats avec la métropole, la coopération internationale, les espoirs et les déceptions qui s'ensuivirent. Il nous donne également une description fine au jour le jour des rapports avec ses voisins et ses proches peul ou bozo ainsi que les éléments de ce qui constitue le quotidien d'un chercheur qui consacre sa vie à l'étude des poissons des eaux douces africaines. Sur le bord du Niger il rencontre Jean Rouch, Marcel Griaule, Germaine Dieterlen.