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Cet ouvrage fait le bilan d'une recherche internationale conduite durant sept années dans sept pays différents : Argentine, Brésil, Cuba, Burkina Faso, Sénégal, Bulgarie, Roumanie. Il a pour but de rendre compte des stratégies imaginées par des populations locales, tout particulièrement celles initiées par les femmes dans leurs quartiers, pour tenter de pallier les problèmes d'environnements urbains vécus au quotidien. La durée de cette recherche, plutôt inhabituelle en sciences sociales, est l'occasion de dresser un bilan sur les éléments qui l'ont caractérisée. Méthodologiquement tout d'abord avec des questionnements sur la problématique à l'origine du travail, sur la complexité d'une activité de recherche en réseau, sur la démarche qualitative faisant appel à la recherche-action, sur le recours à une analyse de genre et à son rôle dans la prise de conscience des problèmes, ou encore sur l'urgente nécessité pour les sciences sociales de travailler sur les défis de l'environnement. Bilan des acquis ensuite, en s'interrogeant sur ce que nous avons appris sur les terrains pour mieux comprendre et gérer les transformations sociales. Nous mentionnons le renforcement des collaborations avec les autorités politiques de différents niveaux et jusqu'à celui de l'État, les traits culturels propres aux stratégies des mouvements de quartiers, la dimension initiatrice des identités (y compris masculines) dans l'élaboration de projets, le rôle incontournable de l'éducation populaire, l'application des règles de droit ou encore la nécessité de convaincre et de faire que les hommes puissent collaborer avec les femmes dans leurs entreprises, y compris celles liées au renforcement de leurs capacités et à la valorisation de leurs rôles et statuts. Cet ouvrage rassemble les contributions des différentes équipes partenaires et a été élaboré sous la direction de François Hainard et de Christine Verschuur, initiateurs et coordinateurs de la recherche. Les travaux se sont inscrits dans le cadre du projet MOST (Gestion des transformations sociales) de l'UNESCO. II est destiné à un public large et varié : étudiants, enseignants et chercheurs en sciences sociales et humaines, décideurs politiques, administrations, ONG, associations locales, ainsi qu'à toute personne intéressée par les problèmes de la ville, du développement, des relations Nord-Sud et à une réflexion qui prend en compte la dimension genre.
Le bilan d'une recherche internationale conduite durant sept années dans sept pays différents : Argentine, Brésil, Cuba, Burkina Faso, Sénégal, Bulgarie, Roumanie et concernant les stratégies mises en œuvre dans les quartiers par les femmes pour tenter de pallier les problèmes d'environnements urbains vécus au quotidien
- François Hainard / Femmes et environnements: une problématique utopique ? Coup d'oeil dans le rétroviseur d'une recherche, pp. 13-28,
- François Hainard / Sciences sociales et environnements: plaidoyer pour une interdisciplinarité, pp. 29-47,
- Christine Verschuur / Mouvements de base, genre et justice sociale, pp. 48-82,
- Kadidia Tall, Mouniratou Tangara / Associations féminines et entreprises privées dans la filière de gestion des déchets à Ouagadougou. Un empowerment laborieux, pp. 248-274,
- Mohamadou Abdoul / Transformations urbaines et rapports de pouvoir entre hommes et femmes. L'exemple de Santhiaba, Thiaroye-sur-Mer, pp.274-323,
- François Hainard / Apports et limites de la comparaison. Analyse d'une démarche méthodologique à la lumière d'une recherche internationale, pp. 324-344,
François Hainard / Bilan de la recherche et perspectives, pp. 344-363.
- Christine Verschuur est chargée de cours à l'Institut universitaire d'études du développement à Genève, co-responsable du Pôle genre et développement.