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Les sables de l'empereurA partir de : 6,63 €
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Murer la peur / Murar o medoA partir de : 22,81 €
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Les baleines de Quissico: nouvellesA partir de : 6,56 €
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Le dernier vol du flamantA partir de : 5,24 €
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La confession de la lionneA partir de : 5,00 €
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La pluie ébahieA partir de : 3,98 €
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Poisons de Dieu, remèdes du Diable. Les vies incurables de Vila CacimbaA partir de : 2,50 €
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L'accordeur de silencesA partir de : 1,00 €
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L'accordeur de silencesA partir de : 2,30 €
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Mia Couto, écrivainA partir de : 5,60 €
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Rui Assubuji, photographeA partir de : 5,60 €
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Le fil des missangasA partir de : 3,25 €
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Tombe, tombe au fond de l'eauA partir de : 1,56 €
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AfricaA partir de : 39,00 €
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Le dernier vol du flamantA partir de : 3,80 €
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Le Chat et le noirA partir de : 0,90 €
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Un fleuve appelé temps, une maison appelée terreA partir de : 6,00 €
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Chronique des jours de cendreA partir de : 2,65 €
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La véranda au frangipanierA partir de : 3,00 €
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Terre somnambuleA partir de : 180,98 €
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Les baleines de Quissico: nouvellesA partir de : 4,98 €
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Le Chat et le noirA partir de : 15,30 €
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Le chasseur d'éléphants invisiblesA partir de : 20,00 €
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La cartographie des absencesA partir de : 10,84 €
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La cour des ombresA partir de : 18,00 €
Ecrites juste après la guerre civile qui a ravagé le Mozambique de 1977 à 1992, les nouvelles qui composent Histoires rêvérées dessinent comme une cartographie de l'espoir après Terre somnambule, son roman consacré à la guerre. Si les stigmates de la guerre sont à jamais inscrits dans la chair de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui parcourent ces récits, nul ne saura jamais leur dénier la capacité de rêver. Le rêve apparaît ici comme le lieu de résistance ultime. "Là où l'homme a perduré, a survécu une semence, rêve fécondant le temps. Ce rêve s'est dissimulé au tréfonds de nous-mêmes, là où la violence ne pouvait frapper, là où la barbarie n'avait pas accès", écrit Mia Couto en introduction à la genèse de ces histoires. Un grand-père enseigne à son petit-fils à voir l'ailleurs. Une petite fille, ne pouvant se résoudre à abandonner son père au milieu des bombes, se transforme en fleur. Un aveugle, dont le guide est mort à la guerre, nous montre le chemin. Le vieux Felizbento qui, en pleine guerre, refuse de quitter sa maison et qui ne partira qu'à condition d'emmener tous les arbres. Un enfant victime de la barbarie militaire. Le buveur du temps. Une noix de coco pleure et saigne, un hippopotame, dont un dit qu'il serait un trépassé, détruit un centre d'alphabétisation. La guerre des clowns ou comment deux clowns vont semant la guerre de ville en ville. "Ces histoires parlent de ce territoire dans lequel nous nous reconstruisons et mouillons d'espoir le visage de la pluie, eau rêvérée. De ce territoire dans lequel tous les hommes sont égaux, ainsi : feignant d'être là, rêvant de partir, inventant de revenir", écrit encore Mia Couto. Publié en 1994, c'est un recueil fondamental dans la genèse de l'oeuvre de Mia Couto, de son écriture si souvent commentée et de sa filiation avec João Guimarães Rosa. Les néologismes, les idiomatismes, les proverbes détournés, les jeux de mots font ici florès. Autant de singularités que la traduction tente de restituer par des archaïsmes, en détournant l'emploi sémantique ou grammatical des mots, en créant des mots composés ou des néologismes (par la préfixation, suffixation, mots valises et fusion de deux mots), afin de faire entendre le bruissement de la langue.