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Dans le canal de Mozambique, par 21° 25’S et 39°42’E, gît un récif qui terri?a des générations de marins. Les Bassas da Índia, autrefois appelés Baixos da Júdia (les «Bancs de la Juive») et depuis 1897 possession française, forment un atoll de coraux fragiles et tranchants, de 30 km de circonférence et qui disparaît à marée haute. Cimetière de centaines de navires et de leurs équipages, il fut le théâtre de l’un des plus effroyables naufrages de l’histoire maritime: celui de la nef portugaise Santiago, survenu la nuit du 19 août 1585.
Le témoignage des rares survivants est hallucinant. Il nous décrit des hommes ensanglantés implorant Dieu au milieu de nulle part, battus par des ?ots charriant épaves et cadavres. Seule lueur d’espoir: la fuite sur des radeaux de fortune des plus hardis, qui croient échapper à cet enfer en gagnant, tenaillés jusqu’à la folie par la faim et la soif, les côtes de Mozambique. À terre, cependant, d’autres épreuves les attendent...
Il est au milieu du canal du Mozambique un haut-fond qui terrifia des générations de marins. Cet atoll de coraux de 30 km de circonférence (qui est aujourd'hui français), disparaît à marée haute et fut le cercueil de centaines de bateaux.. La nef portugaise Santiago s'y brisa la nuit du 19 août 1585. Les témoignages des rares survivants rapportés dans cet ouvrage montrent l'horreur de ce naufrage et aussi les difficultés qu'eurent à surmonter ceux qui parvinrent jusqu'aux côtes du Mozambique.
