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Nous ne pouvons rester inactifs et indifférents à ce qui se passe au Biafra. Plus d'un million et demi de morts depuis deux ans, chaque mois des milliers d'enfants sacrifiés et 12 millions d'êtres humains souffrant en permanence de la faim.
Une simple comparaison pour essayer de donner la mesure de ce drame : le nombre des morts dans le conflit Biafra-Nigéria est plus important que celui des combattants tombés au cours des guerres d'Indochine et du Moyen-Orient réunies...
Alexandre Sosnowsky, par ses photographies auxquelles il a ajouté celles prises par Michel Burton, Elisabeth Gatumel, Pierre Gaveau et Gislaine Maurel a voulu présenter, le plus simplement possible, la vie et la mort de ce peuple héroïque.
Ce génocide fut révélé au monde le 9 mai 1968 par une déclaration d'Houphouët-Boigny, Président de la Côte d'Ivoire : "Le réduit biafrais surpeuplé, survivant seulement grâce à un miracle de résistance, coupé de la mer, des rives du Niger et de ses affluents, du Nord qui le ravitaillait en bétail, ne connaît plus depuis dix mois ni poisson ni viande ; soumis aux bombardements aériens par des pilotes la plupart du temps étrangers ; héros singuliers, d'autant plus intrépides qu'ils ne rencontrent aucun obstacle dans leur sale besogne de destruction massive, d'extermination systématique d'un peuple sans défense".
Sur la connaissance du conflit biafrais par les citoyens occidentaux lire l'article de Françoise Ugochukwu "Le poids des archives audiovisuelles du Biafra" publié dans le Journal des Africanistes 92-1 | 2022, pp. 128-146
Textes de S. E. le Cardinal MARTY, Archevêque de Paris;
et de MM. Pierre EMMANUEL, de l'Académie française,
Professeur LWOFF, Prix Nobel et de Jean CAU
et de MM. Pierre EMMANUEL, de l'Académie française,
Professeur LWOFF, Prix Nobel et de Jean CAU
Alexandre Joseph SOSNOWSKY, plus connu sous le nom de Sacha SOSNO,( Marseille, 1937 - Monaco , 2013). Sa mère est niçoise et son père est originaire d’Estonie. Il passe son enfance en Lettonie, à Riga. Artiste sculpteur, peintre et plasticien mais aussi photographe et un moment reporter de guerre. Ses photographies prises sur le vif, dont il cache les éléments les plus choquants lui permettront de constater la force expressive de l’oblitération qui deviendra son langage personnel. Il n’aura de cesse de développer ce concept d’oblitération, du « cacher pour mieux voir »


