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Au cours d'une brève relation sur l'oeuvre de la colonisation française à Madagascar et sur le bilan de la République du Président Tsiranana, l'auteur souligne la conjonction étroite ayant existé, depuis les années trente, entre le socialisme et le nationalisme malgache. Cette conjonction trouve, en 1975, son aboutissement logique dans les principes énoncés dans la Charte de la Révolution, la prise du pouvoir par le Président Ratsiraka et l'édification d'un Etat de type socialiste. Les résultats en sont catastrophiques : délabrement de l'économie, misère de la population, mépris des droits de l'homme, dépendance de plus en plus marquée vis-à-vis de l'étranger. L'ouvrage se termine sur une double interrogation : est-il opportun que l'Occident finance la poursuite d'une expérience socialiste aussi calamiteuse ? est-il judicieux de contribuer à maintenir au pouvoir des hommes qui sont si manifestement incapables ?
Le bilan de 12 annes de socialisme malgache dirigé par Didier Ratsiraka par un connaisseur de la réalité malgache depuis l'intérieur