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JACOTTET Edouard - Contes sotho d'Afrique australe

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JACOTTET Edouard

Contes sotho d'Afrique australe

Karthala - Paris - 2014
ISBN: 9782811112615
(Contes et légendes)
204 p. - 21,5 x 13,5 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 17,00 €

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 De nationalité suisse, É. Jacottet avait, en plus de la théologie, reçu une formation philologique à l’école allemande. Le présent volume est paru en France en 1895 peu avant les bouleversements suscités en Afrique australe par la guerre des Boers. Les missionnaires de la Mission de Paris au Lesotho avaient déjà une longue histoire dans la région, où ils étaient les principaux ennemis du racisme afrikaner : depuis des décennies, ils recueillaient et éditaient des textes sotho, marquant par là leur estime et leur respect pour ce peuple.

Sur les vingt-trois contes du volume, il y en a bien quelques-uns qui mettent en scène des animaux, mais la plupart se passent dans le monde des humains, même cette histoire de la femme qui accouche d’un œuf. On y voit une fille qui naît dans la peau d’un serpent, des épouses qui n’arrivent pas à avoir d’enfants, un frère qui veut épouser sa sœur…

 Les contes de ce volume ont été recueillis au Lesotho à la fin du XIXe siècle par Édouard Jacottet (1858-1920), de la Société des Missions évangéliques de Paris, et publiés pour la première fois en 1895, sous le titre de Contes populaires des Bassoutos.

Ce recueil rassembe 23 contes et propose en complément 60 proverbes en bassouto avec leur traduction française et une bibliographie.

Les Basotho (ou Bassoutos) sont estimés à plus de 7 millions principalement installées en Afrique du Sud et au Lesotho (où ils représentent plus de 90 % de la population).

 

 

Edouard Jacottet (1858-1920) est suisse; il fera des études de théologie et de philologie et soutiendra sa thèse de doctorat à Neuchâtel en 1882. Consacré pasteur la même année, il devient directeur de l'école de théologie de Morija au Lesotho où les missionnaires représentent un adversaire permanent face au racisme afrikaner. Jacottet meurt empoisonné (probablement par l'une de ses filles) en 1920 mettant ainsi un terme anticipé à ses importants travaux de recueil des textes et traditions sotho.