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Ce livre décrit la main-d’œuvre réquisitionnée sous sa forme la plus rudimentaire, le portage, qui a fait tant de ravages au sein des populations. Il étudie ses autres formes d’utilisation dans la réalisation des chemins de fer, l’effort de guerre et les « grands travaux ». A cet égard, l’Office du Niger constituera un exemple pertinent de mise en valeur coloniale accompagnée d’un déplacement massif et forcé de la population.
Sur la base d'une monographie portant sur les différentes formes de travail forcé telles qu'elles furent pratiquées au Sénégal, l'auteur élargit son champ d'étude au Mali et à la Guinée: situation après l'abolition de la traite, portage, utilisation de la main d'œuvre locale pour les grands travaux comme l'Office du Niger mais aussi réquisitions pour les entreprises privées (culture du sisal ou de la banane). Une analyse d'ensemble de l'utilisation de la main d'œuvre locale en AOF
Première partie: Les forçats sans loi ou le temps de la réquisition 1900-1919
- De l'abolition de la traite des esclaves au travail forcé,
- Le portage,
- La coercition sur les chantiers des chemins de fer,
- Effort de guerre et travail forcé en AOF: 1914-1918
Deuxième partie: Méthaphores et réformes sociales. L'évolution des formes de travail forcé 1920-1946
- Les travailleurs de la deuxième portion militaire "les tirailleurs-la pelle" (exemple de l'Office du Niger)
- La main d'œuvre prestataire
- La main d'œuvre dans les entreprises privées: 1919-1946
- L'opinion internationale et la question du travail forcé: 1920-1930
- Le travail forcé: une institution désuète.
Bibliographie, documents officiels et archives