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Saran ou la reine scélérate suivi de La langue et le scorpionA partir de : 6,55 €
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TermitesIndisponible
Le théâtre d'Eugène Dervain appelle à la réconciliation. Et le paradoxe n'est qu'apparent qui veut que ce théâtre de réconciliation soit aussi un théâtre de la révolte. Car la souffrance d'Eugène Dervain est le gâchis, l'innommable, le lamentable gâchis, que par impéritie, lâcheté, médiocrité, les hommes laissent s'installer dans leurs sociétés. Contre lui, Eugène Dervain s'insurge. Il veut croire à un meilleur destin, car le gâchis porte avec lui la guerre, l'injustice, l'oppression et toutes les discriminations sociales et raciales. La médiocrité n'est jamais tolérable, parce qu'elle fait plus de victimes encore que le mal. Courageusement, le théâtre d'Eugène Dervain veut à la fois constituer un patrimoine de fierté à l'Afrique, et dans le même acte l'appeler à se mettre énergiquement au travail, dans le combat pacifique pour l'unité, l'indépendance, la solidarité. Comme le recueil lyrique de son compatriote Bernard Dadié, l'oeuvre théâtrale d'Eugène Dervain pourrait s'intituler : « Afrique debout ».
- Un chacal pour Chaka ou la vie et la mort de Chaka, pp. 7-76,
- La dixième part, pp. 77-112,
- L'homme de Salisbury, pp. 113-162,
- La fausse Biographie ou Dissertation sur la vie trop tôt d'un comédien, pp. 163-200,
- François-Xavier Cuche / Une Etude du théâtred'Eugène emile Dervain. Un dramaturge ivoirien, pp. 201, 212.