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 NEYT François - Kifwebe. Un siècle de masques songye et luba

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NEYT François

Kifwebe. Un siècle de masques songye et luba

5 Continents - Milan - 2020
ISBN: 9788874398638
368 p. - 25 x 31 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 100,00 €

L'Offre de Soumbala

Référence Etat de l'exemplaire Disponibilité Soumbala Prix Commander
X73361 livres neuf, reliés 5 à 8 jours
100,00 €
Chez Abebooks

 Le masque kifwebe est un objet de cérémonie des sociétés songye et luba (République démocratique du Congo), où il est porté avec un long costume et une longue barbe en fibre végétale. Comme dans d’autres cultures de l’Afrique centrale, le même masque peut être utilisé dans des célébrations magico-religieuses ou festives. Pour comprendre les masques kifwebe, il faut les rapprocher de la cosmogonie du python arc-en-ciel, du travail de la forge et des autres signes végétaux et animaliers. Chez les Songye, les masques féminins bienveillants révèlent ce qui est caché et équilibrent les énergies blanches et rouges reliées à deux initiations successives, le bukishi. Les masques mâles agressifs concernaient à l’origine le contrôle de la société et agissaient comme une force policière suivant les directives données par les anciens du village. Ces deux forces masculines et féminines renforçaient d’une manière équilibrée l’harmonie du village. Chez les Luba, les personnages masqués, également bienveillants, sortent aux néoménies et favorisent la fécondité. Même si les masques masculins et féminins ont des fonctions qui ne sont pas totalement superposables, ils ont en commun les éléments suivants : la crête frontale, les yeux globuleux démesurément avancés, les larges ouvertures nasales, l’avancée du plan buccal de forme cubique, les stries et les couleurs. Ces dernières années, les masques kifwebe ont recueilli davantage l’attention des historiens de l’art et des anthropologues. Ce livre ouvre une nouvelle voie au travers des pays songye et luba, en s’appuyant sur l’étude de la collection de Woods Davy.

François Neyt, moine bénédictin au monastère Saint-André à Ottignies, Belgique, est né à Likasi, République démocratique du Congo, où il passa son enfance et son adolescence. Docteur en philosophie et lettres de l'Université catholique de Louvain, avec une thèse sur l'Orient chrétien, il retourna en Afrique et y enseigna les arts africains à l'Université officielle du Congo, puis à l'Université nationale du Zaïre, de 1968 à 1972. Il collabora avec l'Institut des Musées nationaux du Zaïre. De retour en Europe, il effectua plusieurs missions en Côte d'Ivoire, au Mali, au Nigeria. Au Zaïre, il réalisa des enquêtes en pays hemba et luba et fut professeur invité à Lubumbashi. En 1980, il succéda à Albert Maesen au département d'archéologie et d'histoire de l'art à l'Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve. Lors des 500 ans du Brésil, il fut commissaire de l'exposition des arts afro-brésiliens à Sao Paulo. Président de l'Alliance Inter-Monastères, membre de l'Académie royale des Sciences d'Outre-Mer en Belgique et d'autres sociétés scientifiques, il a publié de nombreux ouvrages sur les arts de l'Afrique noire.
 

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