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Cet ouvrage s'efforce de traquer les formes publiques de résistance dans le Cameroun de la première moitié du XXème siècle. Il montre comment, par le biais de pratiques multiformes allant de la soumission à la négociation en passant par l'indiscipline et la lutte armée, les Africains se constituèrent à la fois comme sujets exerçant et subissant des relations de pouvoir et comme agents moraux de leurs actions.
De tous les territoires d'Afrique noire continentale sous domination française le Cameroun fut le seul où le recours à la violence des armes s'imposa pour trancher le conflit né de la revendication d'indépendance. Cet ouvrage propose une étude de cette insurrection en son amont à ses pourtours et dans ses fragments. Il met ainsi à jour les formes publiques d'usage de la raison par les populations colonisées du Cameroun de la première moitié du XXe siècle et apporte un éclairage nouveau sur l'expérience coloniale et sur ses colonisés, sujets exercant et subissant des relations de pouvoir mais aussi agents moraux de leurs actions.