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Le Doualais est un être de conflits, qui tente, tant bien que mal, selon son propre imaginaire, de concilier entre elles ses diverses stratégies en les adaptant au contexte économique et social, à son ambition, à ses obligations, et à l'image qu'il se fait non seulement de lui-même mais aussi de la société dans laquelle il vit. Vivre à Douala, c'est essayer de " gérer " ce conflit, de le dépasser : c'est être acteur de sa propre vie.
Ouvrage issu d'une thèse présentée par Gilles Seraphin à l'IEDES en 1999: "Une étude de la vie quotidienne de la capitale économique du Cameroun à partir du vécu de ses habitants les plus démunis en période de crise économique" (Extrait de la note de lecture de G. Courade - Tiers-Monde V.41-n° 164 ). Avec le complément d'une enquête statistique auprès de 208 ménages "représentatifs".
Gilles Séraphin est sociologue. Doctorat en sociologie Paris I Sorbonne (1999), HDR Université Paris-Descartes (2012). Il est aujourd'hui directeur de l'ONED (Observatoire national de l'enfance en danger). Il est également fondateur et rédacteur en chef de la revue scientifique Recherches Familiales.
