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« Transmettre est un sujet d’émerveillement. Toute science éducative et vertueuse vient toujours au secours de l’Humanité ».Cet ouvrage réunit dans un coffret 4 tomes. Trois fac-similés présentent des œuvres fondatrices de l’artiste (Le livre des lois divines révélées dans l’ordre des persécutés ; L’alphabet ouest-africain (le bété) ; deux contes : Barbu et Bogoulago). Le quatrième tome réunit des textes biographiques, des témoignages de spécialistes, des lettres manuscrites et des photographies couvrant plus de cinquante ans de la vie de Frédéric Bruly Bouabré. Premier ouvrage de cette ampleur à être consacré à Frédéric Bruly Bouabré, on y trouve quelques-uns des aspects philosophiques, encyclopédiques, pédagogiques, poétiques, artistiques, nous éclairant sur sa pensée civilisatrice et universelle.Relevant d’une démarche quasi-scientifique d’observation, de recherche, à la façon d’un entomologiste du monde contemporain, Frédéric Bruly Bouabré fait appel à tous les champs du savoir pour composer, recomposer une autre totalité. Comme le souligne André Magnin, son œuvre multiforme constitue une sorte de cosmogonie, « d’encyclopédie des savoirs du monde » cherchant à rassembler l’univers avec le projet de « pacifier l’humanité ».
- André Magnin est curateur indépendant depuis 1978. Il commence en 1986 ses recherches sur l’art contemporain dans les cultures non-occidentales et particulièrement dans toute l’Afrique Noire pour l’exposition Magiciens de la Terre au Centre Georges Pompidou et à la Grande Halle de la Villette, dont il est commissaire adjoint. Depuis 1989, il a constitué l’emblématique Pigozzi Collection qu’il a dirigée pendant vingt ans. Il a publié plusieurs ouvrages sur l’art africain contemporain et des monographies d'artistes et photographes africains. En 2009, il fonde MAGNIN-A dont la mission est de promouvoir l’art contemporain africain sur le marché de l’art international.
- Denis Escudier fut chercheur à l’Institut de Recherches et d’Histoire des Textes au CNRS (Orléans), en poste en Côte d’Ivoire de 1974 à 1981, comme conservateur à la bibliothèque nationale d’Abidjan, puis comme conseiller technique au cabinet du ministre des Affaires culturelles. Il rencontre Bruly Bouabré pour la première fois en 1974, lorsque celui-ci souhaite publier son ouvrage Le Musée du visage africain. La publication n’aboutira pas mais les liens ne seront jamais rompus. Denis Escudier publie le premier livre de Bruly Bouabré : On ne compte pas les étoiles, et écrira le texte de présentation du catalogue de l’exposition Les Magiciens de la Terre.