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Les contes noirs de l'Ouest Africain. Témoins majeurs d'un humanismeA partir de : 6,20 €
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Sénégal notre pirogue. Au soleil de la liberté. Journal de bord 1955-1980A partir de : 20,00 €
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Littérature africaine d'hier et de demainA partir de : 7,70 €
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Yves Person, un historien de l'Afrique engagé dans son tempsA partir de : 12,82 €
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Relire Yves Person. L'Etat-Nation face à la libération des peuples françaisA partir de : 21,63 €
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L'État de Ségou et ses chefferies aux XVIIIe et XIXe siècles. Côté cour, côté jardinA partir de : 20,00 €
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Le renversement du ciel - Parcours d'anthropologie réciproqueA partir de : 3,86 €
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Les contes noirs de l'Ouest Africain, témoins majeurs d'un humanismeA partir de : 10,00 €
Renée Colin-Noguès passe deux années au coeur du pays Sénoufo, à Sikasso et dans sa région le Kènèdougou, «Terre de Lumière». Le pays est alors culturellement fort de ses rites et de sa société : la colonisation l'a blessé mais fondamentalement peu bouleversé. Avec son mari, Roland Colin, administrateur colonial, ils sont tous deux convaincus de vivre les derniers moments de la domination française et les prémices de l'indépendance.
Ils apprennent la langue et vont de village en village. Roland prend des notes (peu administratives) pour approfondir la connaissance de la culture Sénoufo, Renée prend des photos de confiance partagée. Sans volonté ethnographique, ses photographies de coeur renseignent aujourd'hui un univers des formes qui comme partout s'étiole, voire disparaît.
En Afrique, Renée Colin-Noguès s'inscrit parmi ces photographes blancs du quotidien, souvent anonymes et méconnus, qui ne viennent pas faire des reportages à sensation ou «voler des images». Coloniaux et personnalités atypiques comme Pierre Verger ou Anita Conti, ils sont un versant de cet échange historique qui marque pour longtemps les humanités qui les accueillent.
Les Éditions Revue Noire ont coeur de révéler le regard de ces «Occidentaux à part» dans le même sens qu'elles ont révélé des centaines de photographes africains pour participer à la construction d'une autre image de l'«autre», un «autre nous-même».
140 photos prises dans la région de Sikasso entre 1952 et 1954. Catalogue d'une exposition présentée au Musée National de Bamako en 2006.
- Roland Colin est né en 1928, en Bretagne. Après la guerre, il choisit de participer à l'aventure de la décolonisation, et entre à l'École nationale de la France d'Outre-mer en 1948, où il aura Senghor pour professeur. Diplômé de l'École des langues orientales, il est d'abord administrateur au Soudan français, jusqu'en 1954, et dirige le cabinet de Mamadou Dia au moment de l'indépendance du Sénégal. En 1964, il co-dirige l'IRAM et succède au Père Lebret à la tête de l'IRFED. Docteur d'État sous la direction de G. Balandier, il enseignera à l'École des Hautes Études en Sciences sociales, puis aux Universités de Paris VIII et de Paris III, et à la Fondation nationale des Sciences politiques. Retraité depuis 1993, il préside l'IRFED, et a publié Les contes Noirs de l'Ouest-africain aux éditions Présence Africaine.
- Renée Colin-Nogues (1928 - 2000) est née à Paris d'origine pyrénéenne, du pays de Comminges. Elle rencontre Roland Colin qui prépare l'ENFOM (il y entre en 1948); s'inscrit avec son époux à Langues O' pour y apprendre les langues du groupe mande et le peul. Départ au Mali en 1952 où son mari rejoint le poste d'adjoint au commandant de cercle de Sikasso. Elle y découvre la culture senoufo du Kénédougou et multiplie observations et photographies. En 1955 nouvelle affectation au Sénégal, à Dakar, où le couple retrouve un ami de longue date, Senghor. Ils y resterons jusqu'en 1962, moment de la rupture Senghor - Mamadou Dia. Puis retour en France et à l'Université pour Renée qui étudie avec Daniel Bertaux la sociologie des autobiographies. Elle retournera au Sénégal en 1975 pour participer à la réforme en profondeur du système éducatif en se mettant à l'écoute des femmes pour traduire leur relation à l'éducation. Puis enfin elle recueille l'histoire de vie d'un jeune travailleur immigré sénégalais qui fait en 1982 l'objet d'ue publication chez Maspero. Renée Colin-Nogues est emportée par un cancer en 2000.
- Moussa Sow (1953-2021) était directeur de recherche à l'Institut des sciences humaines de Bamako, qu'il a dirigé en fin de carrière. Auteur de plus de quarante articles et codirecteur de trois ouvrages, il a enrichi l'anthropologie politique par une fine analyse des sources orales qu'il collectait sur le terrain. Il a entre autres travaillé sur les royaumes de Sosso et de Ségou, les évolutions de l'islam contemporain, la décentralisation et les gouvernances locales au Mali, ou encore la crise sahélienne.
- Renée Colin-Nogues (1928 - 2000) est née à Paris d'origine pyrénéenne, du pays de Comminges. Elle rencontre Roland Colin qui prépare l'ENFOM (il y entre en 1948); s'inscrit avec son époux à Langues O' pour y apprendre les langues du groupe mande et le peul. Départ au Mali en 1952 où son mari rejoint le poste d'adjoint au commandant de cercle de Sikasso. Elle y découvre la culture senoufo du Kénédougou et multiplie observations et photographies. En 1955 nouvelle affectation au Sénégal, à Dakar, où le couple retrouve un ami de longue date, Senghor. Ils y resterons jusqu'en 1962, moment de la rupture Senghor - Mamadou Dia. Puis retour en France et à l'Université pour Renée qui étudie avec Daniel Bertaux la sociologie des autobiographies. Elle retournera au Sénégal en 1975 pour participer à la réforme en profondeur du système éducatif en se mettant à l'écoute des femmes pour traduire leur relation à l'éducation. Puis enfin elle recueille l'histoire de vie d'un jeune travailleur immigré sénégalais qui fait en 1982 l'objet d'ue publication chez Maspero. Renée Colin-Nogues est emportée par un cancer en 2000.
- Moussa Sow (1953-2021) était directeur de recherche à l'Institut des sciences humaines de Bamako, qu'il a dirigé en fin de carrière. Auteur de plus de quarante articles et codirecteur de trois ouvrages, il a enrichi l'anthropologie politique par une fine analyse des sources orales qu'il collectait sur le terrain. Il a entre autres travaillé sur les royaumes de Sosso et de Ségou, les évolutions de l'islam contemporain, la décentralisation et les gouvernances locales au Mali, ou encore la crise sahélienne.