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Mobilité et contacts de languesA partir de : 28,50 €
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Littératures francophones. Parodies, pastiches, réécrituresA partir de : 23,00 €
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De la bouche même des indigènes. Echanges linguistiques en Afrique colonialeA partir de : 12,00 €
Comment rendre compte par la parole de son parcours de vie et de son plurilinguisme, de sa migration, des choix et non-choix en matière de langues ? Quelle analyse adopter, quelle position assumer, comment restituer ces paroles et en proposer une lecture lorsqu'on est chercheur en sciences du langage. A travers ce travail qui donne à lire des récits de vie de migrants maliens vivant tous depuis vingt ou trente ans à Marseille, ces questions ont été abordées, et une approche est présentée.
Elle laisse apparaître notamment la complexité des positions entre ici et là-bas, et la complexité de la position du chercheur, pris dans cette relation post-coloniale vécue par des personnes migrantes issues de l'ex-métropole française, devenue société d'accueil.
A la différence des communautés maliennes de la région parisienne, les enquêtés sont ici majoritairement originaires de la région sud du Mali ( Ségou, Bamako, Bougouni et Koutiala) et de langue première bambara (ou parfois sénoufo ou minyanka). Seuls trois viennent de la région de Kayes.
Cécile Van den Avenne est maître de conférence en sciences du langage à l'Ecole Normale Supérieure - Lettres et Sciences humaines (Lyon) et mène des recherches en sociolinguistique discursive.