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Négro-africains, Berbères, Arabes et plus généralement " Noirs " et " Beydanes " se côtoient depuis longtemps en Mauritanie. L'esclavage sévissait il y a peu, et les Noirs mauritaniens l'ont dénoncé dans les instances internationales. Les rares Noirs qui, grâce à leur valeur, ont pu grimper l'échelle sociale ont été redescendus par les Beydanes au pouvoir. Amnesty International a dénoncé maintes fois le système de discrimination raciale violente sévissant dans ce pays. L'école républicaine peut-elle, en Mauritanie, être le creuset d'une nation de double culture ? Y fait-on l'apprentissage de la tolérance et de l'acceptation de l'Autre, si différent de soi ? Y apprend-on donc à connaître, comprendre et respecter la culture de l'Autre ? Tous les Mauritaniens sont-ils traités également et leurs chances à la fin des études sont-elles égales ? L'auteur fait le pari d'un autre système d'enseignement qui peut réussir l'intégration nationale et ramener la paix et le progrès dans un pays déchiré.
Un projet éducatif adapté à la spécificité ethnique de la Mauritanie pourrait-il faire de l'école un creuset d'unité nationale et de tolérance ?