Navigation dans la catégorie :

Vous êtes actuellement sur :

<< Retour
 FOCCART Jacques - Journal de l'Elysée - Tome V (1973-1974): La fin du gaullisme

Plus de vues

  •  FOCCART Jacques - Journal de l'Elysée - Tome V (1973-1974): La fin du gaullisme

FOCCART Jacques, GAILLARD Philippe (mis en forme et annoté par), HACHEZ-LEROY Florence (avec la collaboration de)

Journal de l'Elysée - Vol. 5 (1973-1974): La fin du gaullisme

Fayard - Jeune Afrique - Paris - 2001
ISBN: 9782213607962
(Documents)
660 p. - 24 x 16 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 39,00 €

L'Offre de Soumbala

Référence Etat de l'exemplaire Disponibilité Soumbala Prix Commander
X43614 livres neuf et d'occasion, brochés, à partir de: 5 à 8 jours
21,89 €
Chez Priceminister
X75461 livres neuf et d'occasion, brochés, à partir de: 5 à 8 jours
25,29 €
Chez Abebooks

Longtemps, Jacques Foccart n'a guère prêté attention aux rumeurs concernant la maladie de Georges Pompidou que pour les démentir. Pourtant, c'est bien une fin de règne que dépeint le conseiller du président dans ce dernier tome de son journal. Formée dès l'élection de Pompidou, la fronde des intégristes du gaullisme est attisée en 1973 par le dessein du chef de l'Etat de ramener le mandat présidentiel à cinq ans. Deux anciens Premiers ministres, Michel Debré et Maurice Couve de Murville, montent au créneau à l'Assemblée nationale et contribuent à faire échouer le projet de révision constitutionnelle... Pour vingt-sept ans. L'autorité du chef de l'Etat s'affaiblit, tandis que le ministre des Finances, Valéry Giscard d'Estaing, qui n'en fait qu'à sa tête, étend parmi les gaullistes le cercle de ses partisans, bientôt grossi des adversaires du dauphin mal aimé du président, Jacques Chaban-Delmas. Au premier rang de ceux-ci, on distingue le Premier ministre, Pierre Messmer, et le jeune ministre de l'Intérieur, l'ambitieux Jacques Chirac. Celui-ci convaincra quarante-trois parlementaires de rallier Giscard au lendemain de la mort de Pompidou. Au jour le jour, l'auteur décrit, comme il les vit, les déchirements de la famille gaulliste : les coups d'épingle de quelques lilliputiens du groupe et les estocades des barons et consorts. En Afrique, domaine réservé de Foccart, comme en France, la période est agitée : en pleine campagne présidentielle, le président Hamani Diori est renversé au Niger, et l'ethnologue Françoise Claustre est enlevée au Tchad. L'élection de Valéry Giscard d'Estaing mettra un terme à la présence de Jacques Foccart à l'Elysée, qui aura duré plus de quinze ans, et à son journal monumental. En cinq volumes, l'auteur du Journal de l'Elysée a rédigé les annales méticuleuses de la première période de la Ve République, celle du pouvoir presque sans partage des gaullistes. Il en ressort un tableau saisissant du fonctionnement de l'Etat au sommet, depuis les soubresauts de la décolonisation et de Mai 68 jusqu'au temps d'une gestion assagie dans le contexte européen. On aura mieux compris, à travers ces descriptions et ces dialogues, les façons contrastées de faire l'Histoire, au sein du même cadre institutionnel et idéologique, qui furent celles de Charles de Gaulle et de Georges Pompidou, dont Foccart ne nous a jamais laissés nous éloigner.

 Cinquième et dernier volet du journal tenu par Jacques Foccart à l'Elysée (souvenirs anecdotes, vécu intime de la fin du règne pompidolien et des batailles d'antichambre, etc …). Passionnant.

Philippe Gaillard est journaliste, spécialisé dans les affaires africaines. Il fut notamment conseiller du ministre de l'information du Cameroun, conseiller de presse du président du Sénégal, fondateur et directeur du quotidien sénégalais, le Soleil, fondateur de Médias France Intercontinents, agence de presse de RFI et longtemps collaborateur régulier de Jeune Afrique.
 

Mon panier

Votre panier est vide.

Saint Louis Le blog Soumbala