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 HARDY Georges - La mise en valeur du Sénégal de 1817 à 1854

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HARDY Georges

La mise en valeur du Sénégal de 1817 à 1854

Larose - Paris - 1921
376 p. - 25 x 16,5 cm

Disponibilité éditeur: Epuisé chez l'éditeur.


NON DISPONIBLE CHEZ SOUMBALA ACTUELLEMENT

 

Thèse principale de doctorat d'histoire coloniale soutenue par Georges Hardy à la Sorbonne en 1921.
 
Passionnant pour les chapitres consacrés à l'œuvre du Baron Roger visant à développer les productions agricoles de la vallée du fleuve Sénégal et en particulierà la création de la station d'expérimentation de Richard Toll.
 
Un travail de base qui met l'accent sur une période de la colonisation mal connue et relativement peu étudiée: les 37 ans qui suivent la reprise de possession du Sénégal aux Anglais  (moins de 20 pages lui sont consacrées dans le livre de Cultru). Elle représente cependant l'effort colonial de 3 gouvernements: la Restauration, la Monarchie de Juillet, la seconde République et amorce la politique du Second Empire. A compléter par le fort rare recueil des archives de la Flottille du Sénégal réalisé par Delattre.
Georges Hardy (1884-1972) diplômé de l'Ecole pratique des Hautes Etudes, agrégé d'histoire et de géographie sera d'abord professeur de lycée (à Bourges puis Orléans).
Il débute en 1912 une nouvelle carrière comme inspecteur de l'enseignement en AOF. Il sera promu Directeur de l'enseignement en Afrique Occidentale Française et conservera ce poste jusqu'en 1919, date où il devient Directeur de l'Instruction publique au Maroc (jusqu'en 1925). Il soutient à la Sorbonne en 1921 un doctorat d'histoire coloniale (thèse principale: La mise valeur du Sénégal de 1817 à 1854, thèse complémentaire: L'enseignement au Sénégal de 1817 à 1854.)
Devient directeur de l'Ecole Coloniale en 1926; il y mettra en avant sa conviction en un enseignement différencié en situation coloniale: une élite indigène peu nombreuse formée pour servir l'Administration et un enseignement de base simple et adapté pour l'ensemble de la population améliorant sa vie sans déséquilibres.
Son engagement, ou plutôt sa faible résistance, sous le régime de Pétain lui vaudra d'être révoqué sans pension en 1944, mesure rapportée par le conseil d'Etat en 1949. Georges Hardy se consacrera après la guerre à l'écriture et à des responsabilités politiques locales: Maire de Jaulgonne ou il décède en 1972.
Il laisse un nombre impressionnant de publications se rapportant à la colonisation française.
 

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