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Une dynamique parcourt la thèse de M. Fall : celle de la translation d'une société unanimiste à une société pluraliste ; de l'intolérance à la tolérance ; de l'acclamation à la compétition comme mode de désignation des gouvernants et, du premier d'entre eux. La convocation au Bénin, dès 1989, d'une conférence nationale, au statut d'assemblée constituante, a déclenché ce processus qui, telle une onde de choc, a métamorphosé le droit politique africain, en le délivrant du monopartisme qui asservissait l'Etat, la constitution, l'individu, à ses vues (...) Au surplus, la thèse de M. Fall satisfait pleinement à la finalité de ce genre universitaire consistant à prendre parti ; à affermir des convictions et, en dernier lieu, à fournir des pistes de réflexions en vue de réformes. L'auteur s'y adonne avec succès, au soutien d'une information quasi exhaustive ; d'un appareil scientifique luxuriant et d'une belle qualité d'écriture. En mêlant, de la sorte, les jugements de réalité et de valeur, la magistrature suprême est passée au crible de la logique juridique. La démarche était particulièrement ample et, plus encore, sensible. Elle est aboutie (...) OEuvre pédagogique, la thèse de M. Fall revêt aussi un aspect civique indéniable. Elle se présente comme l'une des premières synthèses de la troisième génération des constitutions africaines, à la manière d'un guide de la bonne gouvernance au service des citoyens (...) Extrait de la préface de Jean Gicquel
Ouvrage directement issu de la thèse de droit constitutionnel soutenue par Ismaïla Madior Fall, ce livre se présente comme l'une des premières synthèses de la troisième génération des constitutions africaines, à la manière d'un guide de bonne gouvernance au service des citoyens.
Enseignant depuis 23 ans à l'Université Cheikh Anta Diop, il fut également Garde des sceaux, ministre de la Justice de la République du Sénégal puis devient en avril 2019 ministre d'Etat à la présidence de la République.