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 GAUVIN Lise - Des littératures de l'intranquilité. Essai sur les littératures francophones

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GAUVIN Lise

Des littératures de l'intranquilité. Essai sur les littératures francophones

Karthala - Paris - 2023
ISBN: 9782384090662
(Lettres du sud)
236 p. - 13,5 x 21,5 cm

Disponibilité éditeur: Disponible chez l'éditeur.

Prix public éditeur: 20,00 €

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Chez Decitre

 Quelle langue parlent les écrivains ? Les littératures francophones sont des littératures de l’intranquillité : en situation de minorité face au français « de France » qui est en situation de majorité, elles font émerger mille autres langues en elles, que ce soit le créole, l’acadien, le malinké ou encore l’anglais. En étudiant des œuvres d’auteurs aussi divers que Michel Tremblay, Patrick Chamoiseau, Ahmadou Kourouma, France Daigle, Assia Djebar, Réjean Ducharme ou Raphaël Confiant, Lise Gauvin décrit la « surconscience linguistique » des écrivains, condamnés à « penser la langue » française par diverses stratégies, de la note de bas de page, du paratexte, du narrateur collectif…

L’écrivain et l’imaginaire des langues : le romancier triche avec la langue, fait un pas de côté, fait boiter la langue, fabule son autofiction pour raconter son inconfort linguistique, ou bien pour dénoncer la norme et la renverser comme un gant, pour en exhiber les coutures et proposer de nouvelles poétiques narratives. Tout ceci fait l’objet du nouvel essai de Lise Gauvin, qui rassemble et poursuit ici les travaux de ses dernières années de recherche.

  Les littératures francophones sont des littératures de l’intranquillité : en situation de minorité face au français « de France » elles font émerger mille autres langues en elles, que ce soit le créole, l’acadien, le malinké ou encore l’anglais.

Sommaire :
Liminaire

Introduction. Les littératures francophones : des littératures de l’intranquillité



Partie 1. Penser/Parler la langue

Chapitre 1. Autour du concept de littérature mineure variations sur un thème majeur

Le thème : Kafka, les langues et les petites littératures

Première variation : les littératures mineures

Deuxième variation : les littératures des petites nations

Troisième variation : les discours antillais

Quatrième variation : les littératures régionales et de l’exiguïté

Cinquième variation : les littératures liminaires

Sixième variation : du bon usage du mineur

Septième variation : les littératures de l’intranquillité

Chapitre 2. Surconscience linguistique et langagement : de l’irrégularité à la variance

Sentiment de la langue

Pensée de la langue

Imaginaire de la/des langues

L’autre de la langue

Chapitre 3. Des mille manières de décrire/d’écrire le réel

Effet de réel et effet de langue

Intégration festive des niveaux de langue

Traduction et mise en scène

Le roman mode d’emploi



Partie 2. Écrire, pour qui ? Frontières de langues et frontières du récit

Chapitre 4. Le statut de la note : didascalie ou diégèse

Beauchemin et l’institution d’un double public

Axel Gauvin et la note hétérographe

Chapitre 5. Entre opacité et lisibilité : la posture critique de Raphaël Confiant

Les lecteurs fictifs

Une mise en scène parodique

Cohabitation pacifiée et posture critique

Chapitre 6. « Casser la langue » (Kourouma) : de la figure à la fiction

Figures et configurations

Fictions et autofictions

Chapitre 7. Entre les mots et les choses : Réjean Ducharme, le chiffonnier

« J’aime les phrases qui boitent ».

Éloge de la mixité

Du chercheur d’objets au chercheur de mots : le chiffonnier


Partie 3. Écrire, pourquoi ?

Le roman comme atelier

Chapitre 8. Casser le récit : l’héritage de Diderot et le roman performatif

Chapitre 9. Assia Djebar : de la parole-écho à la parole mosaïque

Femmes d’Alger dans leur appartement : la parole-écho

Oran, langue morte : la parole en sursis

La Femme sans sépulture : la parole chorale

La venue à l’écriture

Chapitre 10. « La plus haute destinée » : Marie-Claire Blais

Fragilités : Daniel et le cycle de Soifs

Inquiétudes : témoigner d’un temps troublé

Chapitre 11. L’écriture manifestaire de Titaua Peu

Le manifeste : entre rupture et affirmation

Les mots comme armes secrètes

Conclusion. Une nouvelle région du monde

Annexe. L’Influence d’un livre ou Charles le Fataliste