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L'écrivain Henry de Monfreid rencontre Rémy Lavigne en Abyssinie en 1911. Tous deux étaient négociants dans des maisons de commerce concurrentes. Ils deviennent amis. La petite-nièce de Rémy Lavigne retrace leur rencontre dans ce témoignage, qui présente leur correspondance, un carnet de voyage, quelques photographies.
L'auteure, conservateur en chef à la bibliothèque nationale de médecine, raconte la vie de son grand-oncle parti travailler comme employé de commerce à Djibouti et en Abyssinie. Il s'y lie d'amitié avec Henri de Monfreid dont il sera même l'associé en 1913. Trois documents principaux sont utilisés: la correspondance familiale de Rémy Lavigne, Le Lépreux - roman d'Henri de Monfreid qui le prend comme héros et le carnet de voyage tenu par Rémy Lavigne lui-même en 1912 lors de sa participation à une caravane organisée par la maison de commerce Dubail.