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C'est ça la vie ? Toujours-toujours des insultes, travailler toute la sainte journée comme un âne... Ce début donne le ton de ces contes. L'auteur est un intellectuel (il enseigne le génie civil à l'université de Maputo), mais il a su se mettre dans la peau noire de ses ancêtres paysans. Il incarne la mémoire de sa race. Il est métis, descendant, par son père, de commerçants arabes, venus du nord, ce qui ne l'empêche pas de retrouver la mentalité, la sensibilité, la voix même de l'Afrique profonde.
Plein d'une tendresse de pitié pour la condition humiliée des hommes et surtout des femmes de son pays, il leur donne la parole : une parole gauche, comme infirme, douloureuse, dont la saveur, pour le lecteur occidental, ne ressemble à aucune autre.