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Plusieurs auteurs soutiennent que les flux commerciaux frontaliers (à l'instar des conflits) constituent une manière de nier les espaces nationaux et qu'ils contribuent à détruire le cadre des Etats. Pour ceux-là, le commerce transfrontalier menace clairement l'intégrité des territoires nationaux africains. L'examen de la structuration des espaces frontaliers permet de relativiser ce danger. Non seulement la plupart des espaces d'échanges frontaliers sont trop fugaces pour remettre en cause la mosaïque territoriale actuelle, mais ils portent en eux des éléments qui contribuent à renforcer la cohésion et l'unité des espaces nationaux, Voici ce que démontre cette passionnante enquête sur les acteurs, les flux et les pratiques du commerce frontalier en Afrique centrale.
Cet ouvrage reprend la deuxième partie d'une thèse de doctorat soutenue à l'université Pasteur de Strasbourg en janvier 2000 et se focalise sur les différentes pratiques et utilisation d'une frontière d'Etat ainsi que sur les conséquences politiques de la recrudescence des activités économiques frontalières.
1/ l'espace Gabon, Cameroun, Guinée Equatoriale organisé autour des marchés frontaliers camerounais d'Abang Minko'o et de Kyé Ossi;
2/ l'espace Cameroun, Tchad, RCA dominé par le marché de Mbaiboum (Cameroun);
3/ l'espace nord Nigeria, nord Cameroun, Tchad organisé autour de Amchidé-Banki, Kousséri et N'djaména;
4/ l'espace Tchad, Libye avec Faya et Koufra.
Thèse de doctorat préparée sous la direction de J.-L. Piermay et soutenue à l'université de Strasbourg en 2000 sur le thème : La restructuration des espaces frontaliers en Afrique centrale.
HDR : “Pour une géographie des bordures à l’heure globale : frontières et espaces d’activités informelles”, Univ. Paris Ouest-Nanterre-La Défense (2012)