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« Ce livre rassemble ce qui procède de toute l’oeuvre littéraire de Georges Ngal, l’émanation de son écriture sentie, perçue, relue et même portée en témoignage à l’occasion du colloque international organisé, du 24 au 26 avril 2008, à Lubumbashi (République Démocratique du Congo), en son hommage: de son identité culturelle à son identité littéraire, de ses essais à ses créations narratives … transparaissent une esthétique et une idéologie augurant la « métamorphose » des littératures orales africaines en une littérature africaine écrite moderne ». / Fils des Mbuun, en proie à la lourdeur de l’histoire, Georges Ngal se met en quête de ses origines culturelles en entreprenant un voyage initiatique, prométhéen, dans le sanctuaire d’Aimé Césaire, « père fondateur et animateur de l’identité nègre » (Georges Ngal). Il y « arrache » une double connaissance: « conscience d’être noir, simple reconnaissance d’un fait, qui implique acceptation, prise en charge de son destin de noir, de son histoire et de sa culture » (Aimé Césaire) d’une part et, d’autre part, la mission d’écrivain qui en découle. / Pour Georges Ngal, la parole orale traditionnelle africaine s’offre, à cet effet, comme une ressource appropriée. Voilà pourquoi les propos de Samba Diop le présentent comme un « essayiste de la racine orale et traditionniste », et même un essayiste de la « dualité culturelle ». La mise en œuvre de cette africanité alliée à la modernité est subtilement perçue par Maëline Le Lay qui situe l’écriture de Giambatista Viko ou le viol du discours africain « entre révolution et utopie », la découvre ensuite comme une « littérature gestuelle », celle qui se crée sur le modèle du conte quand le romancier se fait « dans le même temps conteur-narrateur »
Les communications présentées au colloque international organisé en hommage à Georges Ngal, du 24 au 26 avril 2008 à Lubumbashi (République Démocratique du Congo)
- Introduction, pp. 11-18.
Première partie - Georges Ngal: de l'identité culturelle à l'identité littéraire
- Georges Ngal / Pourquoi écrire ?, pp. 21-24,
- Jonas Daniel Rano / Georges Ngal Mbwil a Mpang. Une démarche singulière à une écriture singulière, pp. 25-48,
- Boniface Kizobo O'bweng-Okwess / Elégie sur les invariants de la culture gréco-latine dans Gianbatista Viko ou le viol du discours afriain: contribution à l'intelligence de l'identité culturelle plurielle de Georges Ngal, pp. 49-56.
Deuxième partie: Georges Ngal: ses essais
- Célestin Kilanga Lusinga / Aimé Césaire, un homme à la recherche d'une patrie de Georges Ngal: du discours intitulant au contenu de l'ouvrage,
- Samba Diop / Georges Ngal, l'essayiste : la racine orale et traditionaliste,
- Maëline Le Lay / Entre révolution et utopie. La littérature gestuelle de Giambatista Viko ou le viol du discours africain : une littérature populaire.
Troisième partie - Georges Ngal : son univers thématique
- Huit Mulongo Kalonda ba Mpeta / Georges Ngal et l'idéologie de la différence : identité et culture,
- Evariste lbili Akwer / Contexte et co-texte. Une lecture du procès de Giambatista Viko dans Giambatista Viko ou le viol du discours africain de Ngal Mbwil a Mpang,
- Déogratias Ilunga Yolola Talwa / De Giambatista Viko ou le viol du discours africain à L'Errance : trahison créatrice et ctharsis thérapeutique ?,
- Charles Djungu-Simba K. / Un sourcier nommé Ngal,
- André Lukusa Menda / Silvia Riva et Georges Ngal, deux historiens de la littérature congolaise.
Quatrième partie - Georges Ngal: son écriture
- Dieudonné Mukala Kadima-Nzuji / Georges Ngal et l'ouverture romanesque, pp. 155-174,
- Maurice Amuri Mpala-Lutebele / Giambatista Viko ou le viol du discours africain: une pratique d'écriture ironique, pp. 175-184,
- Alphonse Mbuyamba Kankolongo / L'intertextualité dans l'œuvre de Georges Ngal: Giambatista Viko ou le viol du discours africain (1975) et L'Errance (1979), pp. 185-198.
Post-scriptum
- Georges Ngal / A Aimé Césaire, père fondateur et animateur de l'identité nègre, pp. 201-202,
- Jonas Daniel Rano / Aimé Césaire, De Profundis, pp. 203-206.